Nativio https://nativio.net/ Fri, 10 Sep 2021 08:35:06 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.9.7 https://nativio.net/wp-content/uploads/2018/05/cropped-icon-final-32x32.png Nativio https://nativio.net/ 32 32 Qu’est-ce que le scraping et quel est son intérêt ? https://nativio.net/scraping-intro/ https://nativio.net/scraping-intro/#disqus_thread Thu, 09 Sep 2021 08:19:09 +0000 https://nativio.net/?p=2295 Le scraping définit l’extraction automatisée d’information depuis une source de données. Imaginez que

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Le scraping définit l’extraction automatisée d’information depuis une source de données.

Imaginez que vous souhaitiez enregistrer et classifier le catalogue e-commerce d’un concurrent : le seul accès que vous ayez au catalogue de votre concurrent est via votre navigateur.

Si vous voulez suivre l’évolution dans le temps du prix de certains produits, vous devez vous rendre régulièrement sur la page du produit et noter le prix quelque part pour suivre son évolution.

Le scraping permet d’extraire ce prix de manière automatisée.

Dans cet article, vous en apprendrez suffisamment sur le scraping pour comprendre l’intérêt qu’il peut avoir pour votre projet : après avoir définit plus précisément son contexte d’utilisation, nous présenterons certains outils et cas d’usage qui vous permettront d’envisager des usages pertinents dans votre situation.

Le scraping : l’automatisation de l’extraction de données

Robot reading

Certaines applications sont faites pour distribuer leur information sous un format exploitable programmatiquement. Celles-ci présentent des APIs — Application Programming Interface — qu’il suffit d’interroger afin d’extraire la donnée de manière exploitable.

D’autres sont faites pour présenter l’information dans un contexte donné : le plus souvent lors de la navigation sur leur site.

Prenons LeBonCoin, un site de petites annonces bien connu. De nombreuses informations intéressantes commercialement sont présentes sur le site.

Par exemple vous pourriez être intéressé par l’analyse du prix de revente de vos produits sur le marché de l’occasion, et donc vouloir collecter les prix et descriptifs d’annonce répondant à certains critères.

Si LeBonCoin présentait une API publique permettant de récupérer ces informations par des outils tiers, alors LeBonCoin :

  • verrait son nombre d’utilisateurs baisser puisque de nombreux outils ou sites reprendraient les informations alors disponibles, permettant aux visiteurs d’accéder à l’information ailleurs que sur leur site
  • ne pourrait plus vendre ses publicités ou options de mise en valeur puisqu’il s’agit essentiellement d’éléments de design qui perdent leur efficacité si on n’extrait que le prix et la description de l’item en vente et qu’on ne « surf » pas sur leur site
  • tout en perdant ses visiteurs et donc une partie de leur revenus, verraient leurs serveurs web de plus en plus sollicités car les outils tiers solliciteraient leur base de données

Pubs LeBonCoin

Le business model de LeBonCoin repose sur les pubs et mises en valeur graphiques que voient les visiteurs de leur site

LeBonCoin n’a donc pas intérêt à présenter une API publique et vous donner libre accès à sa donnée. Ils ont aussi tout intérêt à se prémunir du scraping puisque celui-ci revient à se créer un accès à la donnée de manière programmatique, en somme à créer sa propre API pour un site n’en proposant pas.

Dans ce cas, le scraping est souvent contraire aux conditions générales d’utilisation et vous risquez de vous voir refuser l’accès au site et ses informations si vous n’êtes pas prudents.

C’est pourquoi le scraping est bien souvent une discipline assez technique. Il faut non-seulement de bonnes connaissances en programmation afin de permettre l’extraction de données mais il faut aussi une certaine capacité à tromper les diverses sécurités en place pour déjouer l’extraction automatisée.

Pour déjouer ces sécurités, le plus simple et le plus utilisé est souvent la simulation d’un comportement humain : personne ne lit 30 pages à la secondes sur un site d’annonces. Insérer des temps de pause, simuler des clics, simuler différents navigateurs Internet, passer depuis différentes adresses, …

Avant d’entreprendre toute démarche de scraping, veuillez lire attentivement les Conditions Générales d’Utilisation des sources de données que vous souhaitez exploiter.

Vérifiez les notions de fair usage, limitant parfois les quantités de requêtes que vous pouvez effectuer sur un site, ou bannissant des fois complètement l’usage d’outils d’automatisation.

En résumé, le scraping permet d’extraire de l’information de manière automatisée et structurée pour la traiter ou l’afficher d’une manière que la source donnée ne permet pas. Cette discipline nécessite une bonne connaissance des outils d’extraction mais aussi dans bien des cas des sécurités en place pour détecter l’extraction afin de pouvoir les déjouer.

Outils d’extraction de données automatisés

Le scraping est de plus en plus utilisé, de ce fait de nombreux outils se sont développés permettant de démocratiser et simplifier l’usage de ces techniques.

Plus ces outils permettent une prise en main facile, plus ils sont spécialisés — se concentrent sur certaines sources de données — et bien souvent payants.

En revanche, pour une utilisation sur-mesure et à condition d’avoir accès à un prestataire ou un développeur ayant des connaissances en scraping, de nombreux outils et librairies de programmations sont disponibles en Open Source.

Outils d’extraction spécialisés

Certains outils permettent l’extraction de manière spécialisée : ils permettent d’extraire la donnée d’un site en particulier.

Ces outils sont souvent simples à prendre en main et permettent une extraction rapide de la donnée disponible sur ces sites.

Par exemple, l’outil Dux Soup — entre autre — l’extraction d’informations de contact sur les profils disponibles sur LinkedIn.

En quelques clics, vous pouvez installer l’extension dans votre navigateur Chrome et lancer une extraction.

Durant cette extraction, Dux Soup simulera l’interaction d’un utilisateur humain en insérant des temps de pause aléatoire de manière à ne pas faire suspendre votre compte.

Outils hybrides

Scraping avec Import.io

Extraction de prix avec Import.io

Il existe ensuite des outils que nous qualifierons “d’hybrides” qui ne sont ni spécialistes — puisqu’ils permettent d’extraire des données de plateformes différentes — ni complètement généralistes puisqu’ils ne sont pas aussi flexibles qu’un programme que l’on crée et configure sur mesure pour une source de données très spécifique.

Ces outils mettent à disposition les serveurs et l’infrastructure sur laquelle s’exécutera les outils de scraping. Cela simplifie le travail des scrapers qui n’ont plus besoin de maintenir des serveurs en place, acheter des proxys pour camoufler leurs adresses IPs et ne pas se faire repérer, etc.

Parmi ces solutions, on retrouve des produits comme Import.io. L’outil permet une configuration assez intuitive de l’extraction en sélectionnant visuellement les champs de données à acquérir.

Import.io va ensuite fonctionner de manière périodique pour extraire les informations et vous les restituer de manière normalisée et exploitable.

Recettes PhanomBuster

Les « recettes » de PhantomBuster

Bien d’autres outils existent — et apparaissent tous les jours. Une mention spéciale pour PhantomBuster qui permet non seulement l’usage de “recettes” : des configurations pré-programmées permettant la mise en place de leviers de croissance allant plus loin que le scraping, tout en permettant un accès assez poussé à la programmation des outils qu’il met à disposition.

Librairies de programmation

Enfin, dans de nombreux cas des problématiques de performance et de coût amènent les entreprises à faire développer leurs propres scrapers.

On s’abstrait alors du coût variable lié à la volumétrie que présente la plupart des SaaS et on peut optimiser bien plus finement le comportement de ses extracteurs de données.

En ayant un contrôle total sur le programme d’extraction, on peut ajuster la performance — vitesse et fréquence d’extraction, quantité de données extraites, etc. — ainsi que la discrétion de l’outil — création de comportements aléatoires, utilisation de multiples adresses pour brouiller les pistes, etc.

Là encore, des outils viennent aider les développeurs. Des librairies de programmation permettent la simplification de l’extraction de données.

Ce sont bien souvent les mêmes librairies utilisée par les outils SaaS, sauf qu’ici vous avez besoin de développeurs, le degré de technicité étant bien plus élevé.

On retrouve deux grandes familles de librairies spécifiques au scraping :

  • les librairies d’automatisation de navigation comme Phantom, Casper, Axios ou Selenium : ces librairies permettent de simuler et automatiser la navigation de sites Internet, aller de page en page et en absorber le contenu
  • les librairies d’extraction d’information comme BeautifulSoup ou Cheerio : ces librairies permettent d’interpréter le contenu et d’extraire les informations pertinentes

La liste est loin d’être exhaustive, chaque langage de programmation ayant ses librairies et de nouvelles librairies apparaissant régulièrement.

En résumé, il existe différents outils mettant en oeuvre le scraping.

Plus on recherche un usage simple sur des plateformes populaires, plus il y a de chance de trouver un produit pouvant être facilement paramétré pour répondre à nos besoins.

Plus on recherche de la flexibilité sur des sources spécifiques, plus le travail sera technique et nécessitera l’intervention d’un développeur.

Cas d’usage

Maintenant qu’on a une meilleure compréhension de comment fonctionne le scraping et des outils impliqués, nous allons nous intéresser aux cas d’utilisation du scraping.

Le monitoring de la concurrence

Surveillance concurrence

Gardez un oeil discret sur la concurrence grâce au scraping

Souvent utilisé pour surveiller les plateformes e-commerce, le scraping permet de collecter des données commerciales sur les produits des concurrents pour améliorer sa compréhension et vision du marché.

Des prestataires privés permettent par exemple de surveiller l’évolution des prix de vos concurrents sur leurs catalogues en ligne, mais aussi de surveiller le classement de leurs offres sur des plateformes comme Amazon pour évaluer leur succès commercial.

Plein d’autres utilisations sont envisageables pour garder un oeil sur la compétition :

  • Collecter les offres d’emplois sur les job boards afin de mesurer la croissance d’acteurs concurrents
  • Surveiller les changements de poste sur LinkedIn des cadres supérieurs des concurrents afin d’être alerté de changements structurels important chez la concurrence
  • Collecter la liste de client référence et être notifié lorsque de nouveaux clients apparaissent afin de mettre à jour votre CRM

La seule limite est votre imagination 😉

Extraction de base de données

Une autre utilisation courante est l’extraction de bases de données.

L’exemple le plus criant est l’utilisation d’outils de scraping pour collecter des données sur LinkedIn.

Dux Soup on LinkedIn

Exemple d’extraction de données : Dux Soup récupère des informations de contacts sur LinkedIn

LinkedIn est la plus grande base de données de profils professionnels au monde. Un outil permettant d’extraire des informations permettant de les contacter est extrêmement puissant puisqu’il permet de créer des listes de leads pour votre prospection.

Mais ce n’est pas le seul cas où on cherche à extraire des données à des fins de constitution de fichiers de prospection. Par exemple, imaginez que vous trouviez sur Meetup un événement qui rassemble beaucoup de vos clients potentiels.

L’utilisation d’un scraper peut vous permettre d’extraire automatiquement la liste des participants à l’événement afin de créer une base de fichier de prospection.

On peut imaginer d’autres usages dans cette configuration :

  • Extraire les catalogues produits de différents concurrents pour les comparer à votre catalogue et trouver les produits différenciants
  • Extraire la base de données d’annuaires spécialisés pour trouver prospects ou concurrents

Vous êtes vous déjà demandé comment des sites permettant de réserver des rendez-vous avec des médecins arrivent à démarrer avec une base de données de plusieurs milliers de praticiens dès leur lancement ?

Difficile pour eux d’obtenir les informations en contactant chaque médecin un par un alors que leur plateforme n’existe pas encore. En revanche il est bien plus envisageable de scraper le contenu des pages jaunes et de récupérer les informations nécessaires pour avoir du contenu à présenter aux visiteurs dès le lancement.

Constitution de data sets

On parle beaucoup de Machine Learning, d’Intelligence Artificielle et consorts mais d’un point de vue extérieur, on oublie souvent que ces technologies reposent sur de grandes quantités de données pour entraîner les modèles de données.

Le scraping peut alors être intéressant pour collecter et créer des “datasets”.

Par exemple, afin d’entraîner un outil utilisant l’IA pour détecter la présence d’une personne sur un ensemble de photos, il faut un grand nombre de photos de son visage.

Extraire les images de son compte Instagram grâce à un scraper peut permettre de constituer la base du dataset — en espérant que la personne soit avide de selfies.

Autre exemple : admettons qu’un organisme cherche à étudier la création d’entreprise dans le temps pour essayer de détecter des schémas et prévoir la création d’entreprises au fil du temps.

Scraper des sites qui listent les entreprises et leurs informations permet de créer des data sets contenant les dates de création des entreprises, le type d’entreprise créée, leur code NAF — permettant de déterminer leur secteur d’activité — et leur capital social afin de dégager des tendances et statistiques interessantes grâce au machine learning.

Automatisation de processus

ReceiptBank

ReceiptBank utilise des scrapers pour collecter certaines factures fournisseur

Le scraping peut aussi avoir une utilité dans l’automatisation de processus. C’est un outil auquel nous avons souvent recours dans nos opérations de transformation digitale.

Nous avons récemment publié un article sur l’automatisation de notre comptabilité.

Un des outils utilisé est ReceiptBank qui utilise un scraper pour aller chercher les factures sur les espaces clients des fournisseurs qui ne nous envoient pas les factures par email.

Conclusion

Le scraping permet d’automatiser et programmer l’extraction de données.

Le fait que ces tâches ne nécessitent plus d’intervention humaine ouvre de nouveaux champs de possibilités.

Nous pouvons extraire la donnée plus fréquemment et plus rapidement afin d’être plus à jour, mais aussi afin de surveiller les changements au niveau de ces données : ajouts, suppression, changement de propriétés, etc. permettant de découvrir des signaux faibles.

C’est donc un outil de plus en plus important, présentant un avantage concurrentiel certain pour qui sait le manier.

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Micro-learning : le futur de la formation? https://nativio.net/micro-learning/ https://nativio.net/micro-learning/#disqus_thread Fri, 03 Jan 2020 09:21:09 +0000 https://nativio.net/?p=2117 Le micro-learning est une modalité de formation de plus en plus populaire aux

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Le micro-learning est une modalité de formation de plus en plus populaire aux promesses très intéressantes.

Quand on parle de formation à distance, on pense trop souvent aux LMS d’entreprise avec des cursus relativement longs, pour lesquels seront évalués les taux de participations et les scores sur des quiz finaux.

Cependant si on observe la façon dont un utilisateur se forme de lui même en utilisant les outils digitaux, son comportement et ses attentes sont très différentes.

En effet, son objectif est d’accéder rapidement à une solution applicable, un grain de connaissance rapidement mobilisable et transposable à la situation à laquelle il est confronté.

Technicien pouvant bénéficier du micro-learning

Un technicien cherchant à dépanner un terminal recherchera un contenu lui expliquant comment résoudre la panne à laquelle il est confronté — en utilisant comme indice le message d’erreur par exemple — plutôt que de subir une formation entière sur l’administration système et la gestion de terminaux.

Dans cet article, nous allons définir le micro-learning, ses avantages, ses inconvénients et vous présenter le processus de création de contenus micro-learning.

Micro-learning : définition

Le micro-learning est une modalité de formation à distance qui se caractérise par des modules très courts — nécessitant moins de 5 minutes pour les consommer.

Afin de créer des modules si courts mais au moins aussi efficaces qu’une formation traditionnelle, le micro-learning repose sur 4 grands principes :

  • Learner centric : le micro-learning place l’apprenant au centre, tout part de la volonté de l’apprenant à se former et obtenir la connaissance nécessaire pour répondre à un problème
  • Rapidité : l’accès à la connaissance doit se faire le plus rapidement possible.
  • À la demande : encore une fois, tout part de la nécessité d’accéder à une connaissance à un moment où celle-ci est nécessaire, il s’agit de “Learning On Demand”
  • Mobilité : le micro-learning est souvent associé aux supports mobiles. D’une part les modules courts sont souvent consultables confortablement sur un support mobile — avec un écran plus petit et une situation de lecture du contenu pas forcément dans des conditions idéales — mais surtout le besoin d’accès à la formation peut arriver à tout moment. Le mobile prend alors tout son sens puisqu’il permet d’accéder à l’information dans des situations où l’apprenant n’est pas forcément devant un poste de bureau, connecté à l’intranet et au LMS de l’entreprise.

En respectant ces principes, le micro-learning amène avec lui de nombreux avantages.

Les principaux avantages du micro-learning

Le principal avantage du micro-learning découle du fait que le micro-learning est learner centric. Puisque la principale préoccupation des programmes de micro-learning est de répondre à un besoin de l’apprenant et non de servir les outils de reporting ou de conformité, on observe un meilleur engagement et une plus faible résistance à l’apprentissage.

En effet, le micro-learning répond bien souvent à des situations de learning on demand : la formation est demandée par l’apprenant pour répondre à une situation particulière. L’utilisateur est par conséquent motivé à suivre le module dont il fait la demande.

Le format court du micro-learning rend les programmes bien souvent compatible avec le mobile learning : il est en effet simple et réaliste de lire des formats courts et condensés depuis un périphérique mobile. Cela permet une formation in situ et facilite l’accès à l’information.

Enfin, dans son livre 3-Minute E-Learning, Ray Jimenez avance que le micro-learning permet un temps de développement des programmes plus court de 30% et une réduction des coûts de production de plus de 50%.

Le format plus court et condensé permet de réduire la quantité de contenu à produire, illustrer et animer et réduit ainsi les temps et coûts de production.

Les défauts du micro-learning

Bien que le micro-learning apporte beaucoup de bénéfices quand on le compare aux modalités de formation plus traditionnelles, il ne représente pas pour autant une solution universelle.

En effet, pour des contenus techniques et complexes, parfois reposant sur un grand nombre de pré-requis, le micro-learning atteint vite ses limites.

Condenser des concepts complexes en moins de 5 minute risque de sacrifier beaucoup de clarté et de pédagogie.

D’autre part, si les concepts reposent sur un grand nombre de pré-requis, une formation plus traditionnelle, forçant quelque peu le parcours au sein du programme de formation permettra de s’assurer du bon ordre de lecture des pré-requis et concepts afin de maîtriser le nouvel élément de connaissance.

Enfin, créer des versions synthétiques et condensés de chaque élément peut faire exploser les coûts de production. Cela amène en effet beaucoup plus de friction dans la réalisation des contenus par les équipes pédagogiques.

Des compromis sont néanmoins possibles : afin de garder cette philosophie de rapidité d’accès à l’information clé, le développement d’une table des matières précise, permettant une navigation rapide peut améliorer grandement l’efficacité du programme.

Cela permet en effet à l’apprenant d’éviter de passer trop de temps sur des contenus facultatifs ou déjà maîtrisés et de raccourcir son temps de formation tout en augmentant son degré de contrôle sur son parcours — et donc par la même d’augmenter son engagement dans la formation.

Développer une formation micro-learning

Pour développer du contenu micro-learning, la clé est de garder en tête à tout moment que le micro-learning cherche à apporter le plus rapidement possible une solution à un problème.

Problème : je dois organiser un brainstorming
Recherche de l’apprenant : comment organiser un brainstorming
Solution : Organiser et animer un atelier de brainstorming en 4 étapes

La première étape de conception consiste à acquérir et organiser le savoir auprès des experts métiers.

Le travail de synthèse et de présentation de la formation revient alors à suivre les étapes suivantes :

  1. Présenter très rapidement les grands points et bénéfices qui seront apportés durant la formation micro-learning : cela permet à l’apprenant de savoir si la formation apportera une réponse à ses questions avant de s’engager dans le parcours
  2. Limiter la quantité de contenu : il doit pouvoir être consommé en moins de 5 minutes.
  3. Mettre en valeur les grands principes : cela permet de vite différencier les parties du contenu importantes, apportant des concepts clés, des exemples, ressources et éléments secondaires permettant de supporter l’élément de contenu principal
  4. Ajouter un résumé à la fin de chaque section. Cela permet de faire un premier rappel, pertinent pour lutter contre la courbe de l’oubli

Une fois le fond du contenu — les éléments d’information qui seront transmis — créé, il s’agit de choisir sa forme.

Plusieurs possibilités s’offrent à vous : des “flash cards” aux micro-vidéos, tant que le module est consommable en moins de cinq minutes, vous avez accès à un large éventail d’outils et technologies.

Encore une fois, la clé est de garder l’apprenant au centre du programme. L’objectif est de permettre un accès rapide à l’information.

Peut être que dans le cas d’une connaissance théorique comme des normes ou règles à retenir, des contenus textuels courts avec des éléments de storytelling ou des moyens mnémotechniques permettent une bonne rétention de l’information.

Dans le cas d’une manipulation technique, peut être qu’une série de micro-vidéos permet une meilleure explication.

Dans la mesure du possible, la forme du contenu doit donc s’adapter à son fond et respecter les règles de l’édition de contenu pédagogique. Moins la forme est immersive — comme des flash cards par exemple — plus le story-telling et de petites illustrations permettront aux apprenants de s’engager dans le contenu. Un bon exemple de l’utilisation d’illustration et story telling sur des flash cards est Google Primer, l’application de micro-learning sur le business et le marketing de Google.

Une fois le contenu produit, il ne vous reste plus qu’à le distribuer sur votre LMS ou votre outil micro-learning.

Exemples de scénario d’apprentissage par micro-learning

Le micro-learning est déjà appliqué par de nombreuses entreprises. Voici quelques exemples — non exhaustifs — de l’utilisation faite du micro-learning aujourd’hui.

Amélioration de la connaissance produit

Dans la vente, Ethicon — une filiale de Johnson & Johnson — a utilisé le micro-learning pour améliorer les connaissances produit de plus de 1000 commerciaux.

À la suite de l’opération de formation, l’évaluation de la connaissance produit à augmenté de 49%, amenant une amélioration de la confiance des commerciaux dans leurs opérations.

Formation des nouveaux employés

Berkshire Hathaway Media Group (BH Media) avait besoin d’uniformiser la formation entre ses différentes publications — BH Media gère 30 publications journalière et 70 hebdomadaires.

BH Media a donc mis en place un programme d’onboarding en micro-learning.

Le programme fut un succès, avec 98% des apprenants estimant que le contenu n’était pas seulement utile mais permettait surtout une application immédiate des connaissances disponibles dans les contenus.

Connaissance des processus de fabrication

Le micro-learning a été utilisé par Capital Blue Cross pour enseigner aux employés le processus de fabrication interne.
Les résultats permirent une amélioration de la rétention de l’information de 40% ainsi qu’une réduction des erreurs de 66%, permettant un gain d’efficacité au sein de l’entreprise.

Culture d’entreprise et micro-learning

Walmart et son large réseau de distribution avait pour objectif de créer une meilleure culture de la sécurité au sein de l’entreprise afin de diminuer les risques, accidents du travail et blessures liées à l’activité professionnelle ainsi que tous les coûts qui leur sont liés.

Une simple réduction de 5% des accidents permettrait des économies de plusieurs millions au groupe.

Walmart a travaillé à l’élaboration d’un programme de microlearning non seulement informatif au niveau des bonnes pratiques de sécurité mais aussi avec un fort engagement de manière à conserver la culture de la sécurité au travail dans les esprits au quotidien et réellement influencer la culture de l’entreprise.

La solution était un jeu sur lequel les employés passaient 5 minutes par jour et sur lequel leurs connaissances sur les éléments de sécurité étaient évalués.

Les résultats furent impressionnant : l’engagement était très fort, avec une participation volontaire de plus de 91% avec une baisse de 54% des accidents enregistrés dans les centres de distribution ainsi qu’une augmentation de 15% de la connaissance des employés sur les sujets liés à la sécurité.

Conclusion

Le micro-learning est clairement une modalité en plein essor. D’une manière générale, l’accès plus rapide à l’information et le jugement de la qualité d’une formation par l’expérience utilisateur indique encore une belle marge de progression pour le micro-learning.

Des applications et concepts se développent d’ailleurs pour le grand public comme Blinkist, getAbstract ou encore Koober. Ces applications résument des livres pour rendre les grands axes accessibles en 15 à 20min, en découpant les points clés en fiches consultables en quelques minutes.

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Proxyclick : la technologie au service de l’accueil des visiteurs https://nativio.net/proxyclick-systeme-de-gestion-des-visiteurs/ https://nativio.net/proxyclick-systeme-de-gestion-des-visiteurs/#disqus_thread Wed, 16 Oct 2019 09:45:31 +0000 https://nativio.net/?p=1948 L’accueil des visiteurs est un enjeu de taille pour l’entreprise innovante. Pourquoi est-ce

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L’accueil des visiteurs est un enjeu de taille pour l’entreprise innovante. Pourquoi est-ce si important de s’en préoccuper et comment une solution comme Proxyclick peu vous y aider ?

Simplement car l’espace de réception de vos bureaux est la première chose que vos visiteurs voient, c’est la première image qu’ils se font de votre entreprise. Des études montrent qu’il suffit de 7 secondes pour se faire une impression lorsqu’on se présente à quelqu’un pour la première fois, il en va de même pour vos bureaux. Vos visiteurs sont généralement vos clients ou vos fournisseurs mais ils sont aussi vos prescripteurs, vos prospects ou encore vos futurs employés.

C’est pour ces raisons qu’il est primordial de ne pas louper cette première impression dans un marché où gagner face à la concurrence peut se jouer sur des détails.

Deux personnes sur cinq déclarent que leur expérience d’une entreprise ou d’une marque a été affectée négativement par leur expérience dès la réception / hall d’accueil. Cela représente 40 % des clients potentiels avec une mauvaise impression. Une implication financière importante qu’aucune entreprise ne peut se permettre.
Proxyclick Front Desk Experience Survey 2018

Qu’est ce que Proxyclick ?

Proxyclick est une start-up belge implantée dans de nombreux pays en Europe et aux États-Unis. La société a été créée en 2010 et a levé plus de 3 millions d’euros depuis sa création.

Un seul mot d’ordre : améliorer l’expérience des visiteurs de l’entreprise. Proxyclick a créé une application de gestion des visiteurs en mode Cloud. Les entreprises sont ainsi dotées d’un kiosque proposant une interface simple et conviviale qui fait parfaitement le lien entre les collaborateurs et leurs invités. Proxyclick est utilisé par les grandes organisations et les petites entreprises du monde entier.

L’application contribue même à rendre l’expérience des visiteurs plus agréable et plus moderne en présentant au visiteur une photo d’eux, en communiquant le code WiFi par SMS ou encore en imprimant un badge d’identification et/ou d’accès au bâtiment.

En termes de sécurité, Proxyclick s’apparente à un registre numérique des visiteurs dédié aux entreprises : il est donc possible d’alerter immédiatement tous les visiteurs par SMS ou, dans le cadre d’une évacuation, de pointer cette liste afin de s’assurer que tous ont quitté les locaux.
N’importe quel directeur d’entreprise ou responsable des services généraux se doit d’être capable de répondre à cette question que ne manqueront pas de leur poser les pompiers : êtes-vous certain à 100% qu’il n’y a plus personne à l’intérieur du bâtiment ?
Geoffroy de Cooman, CEO de Proxyclick

Enfin, de nombreuses intégrations tierces permettent d’intégrer Proxyclick à votre écosystème existant : LDAP pour les collaborateurs, add-in Outlook pour pré-enregistrer des visiteurs, Cisco pour l’envoi du mot de passe WiFi aux invités, Slack, Skype, Salesforce, Dropbox, OneDrive et encore de nombreuses autres applications…

Add-in Outlook pour Proxyclick
Vos collaborateurs peuvent pré-enregistrer les visiteurs dans Proxyclick directement à partir de leur calendrier Outlook

Mise en place de Proxyclick

Les pré-requis matériels

Proxyclick ne consiste pas en une unique application, mais deux applications. La première application Cloud est destinée aux réceptionnistes et autres collaborateurs, c’est un véritable tableau de bord des visites en temps réel.

La deuxième application est quant à elle destinée aux visiteurs, elle se matérialise sous la forme d’un kiosque tactile disponible en général à la réception.

Kiosque Proxyclick

Proxyclick permet d’imprimer directement le badge du visiteur suite à son enregistrement. Le badge peut être en PVC ou papier, en couleur ou en noir et blanc. Ces choix auront naturellement un impact budgétaire sur l’imprimante et les consommables à prévoir sur le long terme. Votre prestataire sera à même de vous donner des conseils avisés et adaptés à votre situation et à vos besoins.

Configuration logicielle de la solution

C’est également votre prestataire qui s’occupera de configurer la solution pour l’intégrer à votre éco-système. Pour s’assurer du bon déploiement de la solution, il est nécessaire de coordonner les différentes actions à suivre pour chacun des services concernés (DSI, services généraux, communication, support…).

En effet, l’introduction de Proxyclick dans votre entreprise aura un effet immédiat et global pour vos visiteurs mais aussi vos collaborateurs.

Les parties prenantes du projet devront se concerter et se poser les bonnes questions :

Qu’adviendra-t-il du registre des visites ? Comment s’assurer que Proxyclick est conforme à la politique de sécurité des réseaux IT ? Qui formera les réceptionnistes et collaborateurs à l’utilisation de Proxyclick ? Comment s’assurer que les badges respectent les règles de sécurité d’accès au bâtiment en vigueurs ? […]

Toutes ces questions — et il en existe bien d’autres — devront être posées sur la table et clarifiées lors des premier rendez-vous projet pour éviter les déconvenues.

Conclusion

Le marché des systèmes de gestion des visiteurs a aujourd’hui le vent en poupe, avec un taux de croissance annuel d’environ 15% pour la période 2019-2015 selon l’étude Global Visitor Management Software Market Size, Status and Forecast 2019-2025
publiée le mois dernier par l’institut QY Research.

La transformation digitale modifie la façon dont nous gérons notre espace de travail. L’accueil réservé aux visiteurs est transformé en apportant simplicité, économie, gain de temps et amélioration des process pour au final changer positivement l’expérience visiteurs.

Bien mis en place, une solution Cloud de gestion des visiteurs intégrée comme Proxyclick permet aux entreprises de diminuer les risques, de respecter les réglementations, d’optimiser leur système de sécurité et d’améliorer le travail opérationnel des agents d’accueil.

Enfin, en plus d’améliorer considérablement l’expérience des visiteurs, le déploiement d’un dispositif de gestion des visiteurs permet aux organisations de mieux développer leur valeur commerciale.

N’hésitez pas à nous solliciter pour plus d’informations sur Proxyclick.

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Comptabilité automatisée : réduire de 80% son temps de traitement grâce à Receipt Bank https://nativio.net/comptabilite-automatisee/ https://nativio.net/comptabilite-automatisee/#disqus_thread Fri, 11 Oct 2019 08:28:19 +0000 https://nativio.net/?p=1858 Lors de la première année de notre activité, nous passions environ une journée

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Lors de la première année de notre activité, nous passions environ une journée par mois à nous occuper de la comptabilité. Aujourd’hui, nous y passons à peine une heure.

La gestion de la comptabilité d’une entreprise est une tâche aussi importante que chronophage. Fort heureusement, les outils issus de la transformation digitale nous apportent des leviers afin d’automatiser une grande partie des tâches liées à la comptabilité.

C’est en utilisant ces technologies et outils que nous pouvons recentrer nos ressources sur des tâches à plus haute valeur ajoutée.

Dans cet article, nous verrons donc :

  • Comment nous avons réduit notre temps de traitement de notre comptabilité de 80%
  • Comment nous avons mis en place une vision quasi-temps réel de la situation financière de notre entreprise
  • Les technologies utilisées et leur fonctionnement, afin de mettre en place ces améliorations

Le temps passé en comptabilité est du temps en moins pour nos clients

Application QuickBooks

Quickbooks, notre application de comptabilité

Combien de temps passez-vous sur des tâches qui, bien que nécessaires au fonctionnement de votre entreprise vous laissent penser que votre temps pourrait être mieux utilisé ?

C’était notre cas dans le cadre de la gestion de notre comptabilité, en particulier la comptabilité fournisseur.

Ces tâches “support” sont vitales mais ont un impact limité ou nul sur la croissance de l’entreprise. Elles peuvent cependant être optimisés grâce au digital.

Chez Nativio, nous avions déjà opté pour une solution de comptabilité connectée. Après un rapide benchmark, nous avons opté pour Quickbooks afin de bénéficier d’une solution nous permettant de gérer non seulement notre comptabilité mais aussi notre facturation.

Nous avions deux exigences principales lors du choix de cet outil :

  • Nous voulions un outil “cloud”, nous permettant d’accéder à notre comptabilité depuis n’importe où, à l’aide de nos téléphones et postes de travail
  • Nous voulions un outil avec un accès API afin de pouvoir extraire la donnée comptable et produire nos propres analyses et rapports financiers

Une API ou Application Programming Interface est une interface qui permet à d’autres applications d’échanger des données.

Vous pouvez imaginer les APIs comme des portes permettant d’accéder ou envoyer des données entre les applications. Les développeurs n’ont alors qu’à connecter ces portes plus ou moins standardisées pour facilement faire communiquer des applications entre elles, comme par exemple un outil de visualisation de données qui crée des graphiques à partir de données présentes dans un logiciel de comptabilité.

Quickbooks nous permet aussi de faire de la comptabilité analytique en assignant des opérations à un projet. Puisque l’outil gère à la fois la facturation et les achats, il est possible de déterminer et analyser la rentabilité des projets sur lesquels nous travaillons.

Malgré les fonctionnalités très pratiques de Quickbooks — comme la possibilité de se connecter aux comptes de la société pour extraire l’activité bancaire automatiquement, permettant de rapprocher notre comptabilité client en quelques clics — la gestion de notre comptabilité fournisseur nous prenait tout de même une pleine journée par mois.

Notre objectif étant de passer plus de temps à acquérir de nouveaux clients ou produire pour nos clients existants, nous voulions donc améliorer cette situation.

L’objectif était donc de réduire le temps-homme nécessaire à ces activités vitales mais faiblement génératrices de valeur.

Solution de digitalisation et automatisation de la comptabilité fournisseur

Comme beaucoup de tâches importantes mais non urgentes, l’amélioration de notre processus de tenue comptable a pris son temps.

C’est seulement lors d’un changement d’expert comptable que nous avons découvert Receipt Bank et réellement amélioré notre processus grâce à cet outil.

Application Receipt Bank, automatisation de la comptabilitéImage : Receipt Bank

Receipt Bank est une solution logicielle qui permet l’automatisation de la tenue des achats.

Elle utilise la reconnaissance de caractères ou OCR afin de déchiffrer les factures des fournisseurs et les entrer en comptabilité dans le compte correspondant, en répartissant la TVA, etc.

L’OCR ou Optical Character Recognition est une technologie permettant la conversion d’images de caractères en texte manipulable.

Cela permet par exemple de transformer une photo de facture en valeurs numériques qui seront entrées en comptabilité. D’une image — difficilement interprétable dans un tableur par exemple — on crée des données numériques exploitables.

Il suffit alors d’envoyer les factures à l’application pour que celle-ci les saisissent automatiquement dans Quickbooks.

Pour cela, il y a 3 moyens :

  • Utiliser l’application mobile pour prendre en photo une facture : utile pour la saisie d’une facture papier, comme au restaurant par exemple
  • Envoyer les factures par email à Receipt Bank : pratique pour les fournisseurs qui vous transmettent leurs factures par email, il vous suffit de leur transmettre une adresse email de facturation qui redirige vers l’email Receipt Bank
  • Extraire les factures de vos comptes grâce aux connecteurs : de nombreux fournisseurs n’envoient pas les factures, il faut aller les télécharger depuis un espace client en ligne. Receipt Bank propose des scrapers appelés “connecteurs” qui permettent d’aller chercher ces factures depuis vos espaces client auprès de ces fournisseurs.

Un scraper est un outil qui permet de récupérer des données non formatés de manière automatisée.

Dans le cas où une application ne propose pas d’API pour accéder à certaines données dont vous avez besoin, un scraper permet d’automatiser les actions que vous effectueriez pour récupérer ces données : se rendre sur le site fournisseur, se connecter, cliquer sur “Mon Compte”, cliquer sur l’onglet “Facturation” et télécharger les factures.

De part les possibilités de connexion qu’offre Quickbooks, l’intégration de Receipt Bank dans notre process a été relativement simple :

  • un outil cloud ne stocke pas les données sur un poste précis mais sur des serveurs toujours en ligne
  • Quickbooks propose une API qui ouvre la porte à Receipt Bank pour y insérer les factures numérisées et interprétées

Là encore, les avantages du cloud et des APIs standards se font sentir : à partir de ce socle — Quickbooks dans notre cas — nous pouvons y greffer des outils spécialisés afin d’améliorer nos processus internes et réduire la consommation temps de notre tenue de comptabilité.

Comptabilité automatisée et nouvelles possibilités

Suite à la mise en place de ces outils, notre gestion comptable ne nous prend plus qu’une heure par mois maximum.

Notre comptabilité client est tenue et rapprochée directement dans Quickbooks et notre comptabilité fournisseur utilise pleinement les fonctionnalités offertes par Receipt Bank pour acquérir et classer les achats.

Cette administration des achats ne nous demandant là aussi que quelques clics dans Quickbooks pour rapprocher notre activité bancaire avec les factures enregistrées et réparties par Receipt Bank.

Comptabilité automatisée chez Nativio

Ce système en place nous offre de nouvelles possibilités : puisque notre comptabilité est plus facile à maintenir à jour, nous avons désormais une vision comptable s’approchant du temps réel nous permettant de créer des rapports financiers très précis.

Encore une fois grâce aux APIs et notamment celle de Quickbooks, nous pouvons aussi faire des prévisions de trésorerie et de résultats, par exemple en y connectant des outils comme Google Sheets — un tableur connecté qui peut récupérer les données depuis Quickbooks — et des outils de visualisations de données comme Amazon QuickSight ou Google Data Studio afin de créer des tableaux de bords présentant la santé financière de l’entreprise en temps réel.

Tableau de bord ventesDashboard des ventes avec AWS Quicksight

Conclusion

Receipt Bank et ces solutions de traitement automatisé des factures et notes de frais permettent aussi une grande simplification du suivi comptable dans le cadre de la gestion des notes de frais des collaborateurs.

Devoir saisir des notes de frais et calculer les virements de remboursement chaque mois manuellement n’est pas le meilleur usage du temps du département comptabilité et finance.

Une entreprise gérant un certain nombre de notes de frais bénéficiera là encore de ces outils d’automatisation.

Plus important encore, une comptabilité tenue à jour automatiquement permet une vision en temps réel de la situation financière de l’entreprise.

Combiné à un système de comptabilité connecté permettant l’interconnection avec des outils tiers — notamment grâce aux APIs évoquées précédemment — on peut y connecter des outils de BI ou Business Intelligence afin de piloter plus finement l’entreprise, avoir une meilleure vision de sa situation financière, sa trésorerie, préparer ses prévisions financières, etc.

Ces outils acquièrent et traitent la donnée afin de la rendre interprétable et dégager des informations stratégiques.

Par exemple, en comparant les dépenses et recettes d’un projet, il est possible de déterminer la rentabilité d’un projet ou la rentabilité moyenne d’une catégorie de projet. Ce sont des informations capitales pour le corps décisionnaire de l’entreprise qui pourra en tirer des conclusions afin d’améliorer le positionnement de la société en conséquence.

En somme, la digitalisation de la gestion financière de l’entreprise commence par la mise en place de systèmes connectés pouvant s’intégrer à d’autre solutions qui viendront soulager des ressources et leur libérer du temps.

Ce temps libre pourra être utilisé pour des opérations à plus haute valeur ajoutée comme l’analyse de la santé financière et d’indicateurs de performance. Analyse elle-même facilitée par l’utilisation d’outils accessibles suite à la mise en place d’outils de gestion financière connectés.

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Classes virtuelles : pourquoi, comment et pour quel prix ? https://nativio.net/classes-virtuelles-quel-prix/ https://nativio.net/classes-virtuelles-quel-prix/#disqus_thread Wed, 09 Oct 2019 08:05:49 +0000 https://nativio.net/?p=1888 L’article Classes virtuelles : pourquoi, comment et pour quel prix ? est apparu en premier sur Nativio.

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Suite à une forte demande de conseil sur les solutions de classes virtuelles disponibles, nous vous recommandons la solution Zoom. C’est une solution facile à prendre en main qui peut être mise en place rapidement.

Testez Zoom Vidéo Conférence

On ne définit plus les classes virtuelles, elles font désormais entièrement partie de l’écosystème du digital learning au même titre que les LMS et ENT.

Bien plus qu’un simple outil de communication en ligne, les classes virtuelles permettent de recréer les conditions d’une classe présentielle en distancielle : caméras pour les formateurs, son pour les participants, lever la main pour poser une question, sonder les apprenants, afficher un tableau blanc, partager un powerpoint, envoyer un fichier, discuter par écrit, enregistrer la classe, consulter des ressources d’apprentissage, etc., telles sont les nombreuses possibilités qu’offrent les classes virtuelles.

Webinaires, conférences web, classes virtuelles : définitions

Le jargon des conférences en ligne et en direct n’est pa toujours simple à appréhender. On distingue pourtant plusieurs grandes familles listées ci-dessous.

Qu’est ce qu’un webinaire ?

Les webinaires (« webinar » en anglais) qui sont utilisés pour des présentations dédiées à une large audience : 50, 100 ou plusieurs milliers de personnes parfois.

Les webinaires permettent de présenter un nouveau produit, d’organiser une formation spécifique sur une expertise particulière, ou encore de former vos collaborateurs à grande échelle.

Bien que moins interactif qu’une classe virtuelle, le webinaire permet de sonder l’audience en temps réel, de partager du contenu sur les réseaux sociaux pour susciter plus d’intérêt ou encore de répondre aux questions des participants grâce à un système de questions & réponses avec modération intégrée.

Notez par ailleurs que les webinaires ont une popularité grandissante, ils sont aujourd’hui proposés par les professionnels du marketing afin de proposer des démonstrations de produit “en temps réel”. L’utilisateur réserve une session de présentation et se connecte au moment venu pour suivre la session.

Classes virtuelles : les webinaires

Certaines entreprises n’hésitent plus à proposer des faux webinaires en temps-réel : l’utilisateur réserve un créneau, se connecte au webinaire, puis attend patiemment l’arrivée du présentateur avec les autres participants. En réalité, le webinaire est pré-enregistré, les questions sont envoyées par e-mail, les autres participants sont faux… tout est fait pour vous faire croire que l’engouement est bel et bien présent. Si vous souhaitez proposer des webinaires en rediffusion, pensez à bien préciser que c’est une rediffusion afin de rester éthiquement correct vis-à-vis de vos participants.

Qu’est ce qu’un meeting en ligne ?

Le meeting en ligne, ou encore online meeting ou réunions en ligne, se focalise quant à lui sur l’interactivité entre les participants. Le présentateur va alors pouvoir laisser les participants échanger entre eux, discuter via l’outil de communication intégré ou encore permettre de focus la webcam automatiquement sur le participants qui prend la parole.

Contrairement aux webinaires qui sont adaptés pour un grand nombre de participants, les meetings en ligne ont quant à eux pour but de répliquer une réunion de travail tel que vous la feriez dans vos bureaux.

Par exemple, la réunion en ligne est parfaitement adaptée pour réunir vos directeurs commerciaux aux quatre coins de la France au même moment. Vous pouvez partager votre écran, partager les informations importantes du meeting, échanger avec vos collaborateurs comme vous le feriez sur Skype avec vos amis. Skype s’apparente d’ailleurs à une solution de web meeting audio-vidéo en ligne avec partage d’écran.

L’utilisation idéale du meeting en ligne : un groupe restreint d’une vingtaine de participants maximum, un ou deux conférenciers en fonction du nombre d’utilisateurs et de la réunion, des questions ouvertes et enfin les micros des participants ne sont pas mis en sourdine par défaut afin de créer un environnement propice au dialogue.

Et les conférences web dans tout ça ?

Les conférences web, ou web-conférences, ne sont ni plus ni moins que le terme générique regroupant les meetings en ligne et les webinaires. C’est l’outil technologique sur lequel se base ces deux outils de communication.

Les classes virtuelles : meetings en ligne avancés

Les classes virtuelles sont des meetings en ligne avec des fonctionnalités supplémentaires adaptées aux besoins du secteur de l’éducation. Il est par exemple possible de diviser le meeting en sous-groupe de travail pour discuter d’un sujet particulier, puis réunir tout le monde pour synthétiser.

Les classes virtuelles sont très appréciées pour la retranscription des connaissances : il est possible d’enregistrer chaque interaction dans ses moindres détails. À la fin de la classe, l’enregistrement permettra d’obtenir le son, la vidéo, les dialogues des participants, les écrans partagés, le tableau blanc, les annotations du formateurs, etc.
Par contradiction, les enregistrements des outils de live meeting classiques permettent bien souvent uniquement l’enregistrement de la webcam et du son.

Classes virtuelles : idéal pour l'interaction et la collaboration

A l’instar des meetings en ligne, les classes virtuelles sont adaptées pour des petits groupes de participants, quelques dizaines maximum.

Leur popularité est croissante puisqu’elles offrent plus de fonctionnalités que les meetings en ligne, il n’est par conséquent pas rare de voir certains éditeurs supprimer totalement les meetings en ligne pour ne garder que les classes virtuelles, ou bien fusionner les offres en une seule et même offre, nommée “classe virtuelle” ou “meeting”.

La confusion est bel et bien réelle car chaque éditeur de solution de conférence web nomme son produit différemment, il n’est donc pas rare de voir une solution de Classes virtuelles moins performante qu’une simple solution de Meetings. Pensez donc à bien comparer les fonctionnalités de chaque éditeur ou faites vous accompagner afin de disposer de l’outil le plus adapté à vos besoins.

Comment organiser des classes virtuelles ?

Organiser une classe virtuelle ne s’improvise pas, vos formateurs doivent être à l’aise avec l’outil de formation et à même d’utiliser toutes les fonctionnalités proposées afin d’offrir la meilleure expérience apprenant possible.

Une fois la solution de conférence choisie (nous traiterons des différentes solutions disponibles dans un autre article), vous devez vous assurer de préparer vos supports de formation ainsi que votre environnement de classe virtuelle.

Supports de formation

Comme pour une formation présentielle, vos supports de formation sont primordiaux pour le bon déroulement de votre classe virtuelle. Vous devez impérativement adapter vos supports : temps de la formation en ligne, texte, illustration, slide d’activités.
En effet, pour qu’une formation en classe virtuelle soit efficace, vous devez vous assurer que vos participants ne lisent pas uniquement du texte, mais vous écoutent ! Préférez les images, les diagrammes ou les illustrations simples pour illustrer vos propos, garder uniquement les points abordés les plus importants en texte.

N’hésitez pas à intégrer des slides d’activités propres à votre solution de classes virtuelles : sous-groupes, sondages, tableau blanc, annotation, etc. Votre formation sera d’autant plus attrayante si vous réussissez à utiliser à bon escient ces concepts, en alternant la partie théorique de votre formation avec des activités pratiques et ludiques.

La gestion technique et l’assistance

Bien gérer l’aspect technique de votre classe virtuelle est une prérogative. Vous devez comprendre les concepts de base comme la notion de bande passante, d’entrée et sortie son ou encore de connexion WiFi. Si vous n’êtes pas à l’aise avec ces aspects, il est important de vous faire assister par un prestataire ou bien votre service informatique pour le bon déroulement de votre classe virtuelle.

Si vous utilisez une solution Cloud, sachez que la plupart des prestataires offrent un support en ligne et/ou au minima une documentation en ligne. Ce support se limite naturellement à une assistance basique et ne permet pas de répondre aux problèmes des participants pendant la classe virtuelle.

Nous allons voir dans le chapitre suivant les bonnes pratiques pour un environnement de classe virtuelle optimal.

L’environnement de classes virtuelles : les bonnes pratiques

Connexion internet et débit

Les principaux éditeurs d’outils de conférence web sont optimistes quant à leurs recommandations de débit minimale. Retenez tout de même qu’un débit descendant et montant de 5 Mbps est recommandé, bien qu’il peut être inférieur à cela dans certains cas. Par ailleurs, plus il y a de participants – de flux vidéo/audio activés – plus la connexion devra être stable et le débit puissant.

Dans la mesure du possible évitez de connecter l’ordinateur du formateur à un réseau Wi-Fi, préférez plutôt une connexion via un cable Ethernet qui permet une meilleure stabilité de la connexion et évite les pertes de paquets éventuelles.
Si vous ne pouvez pas vous connecter via un cable Ethernet, assurez vous de la fiabilité de votre réseaux WiFi et restez proche du point d’accès.
Enfin, évitez à tout prix les réseaux Wi-Fi publics qui ne fonctionnent généralement pas correctement avec les outils de classes virtuelles, cela vaut d’ailleurs pour le formateur comme pour l’apprenant.

Afin de tester votre connexion, utilisez un service de test en ligne qui va vous permettre de mesurer votre débit montant et descendant.

Prise en main de l’outil de classes virtuelles

Quelle que soit la solution choisie, vous devez impérativement la prendre en main avant votre classe virtuelle. Passez du temps seul ou accompagné de faux apprenants pour tester votre configuration, installer la solution de classe virtuelle sur votre ordinateur, partager les supports d’apprentissage ou encore vérifier la qualité de l’enregistrement de votre classe. Nous ne le répéterons jamais assez : il est important de bien se préparer en amont de la classe virtuelle.

Audio : les bonnes pratiques

Assurez-vous que votre équipement est adéquate et vous permet aussi bien d’être entendu correctement que d’entendre correctement les participants.

Classes virtuelles : les bonnes pratiques audio

Un casque audio USB avec microphone antiparasite intégré est souvent la meilleure solution pour être entendu sans écho. Pour les références, regardez du coté de Logitech qui propose une gamme variée pour tous les budgets. Les casques H570 ou H390 sont très bien adaptés à une utilisation en classe virtuelle.

Si votre classe virtuelle est dispensée par plusieurs formateurs, assurez-vous que ces derniers 1) se situent dans des pièces séparées afin d’éviter tout effet Larsen ou bien 2) utilise le même microphone, dédié à une utilisation en mode conférence.

Pour finir, essayez dans la mesure du possible de couper votre microphone (mise en sourdine ou mute en anglais) lorsque vous ne prenez pas la parole.

Webcam : les bonne pratiques

Le placement, la luminosité, le cadrage, le décor de fond, votre tenue vestimentaire, sont autant d’éléments qui auront un réel impact sur la qualité de votre classe virtuelle.

Placez votre webcam au niveau de votre regard. Laissez les vues en contre-plongées de côté et assurez-vous que votre caméra est située à la même hauteur que votre visage.

Si vous utilisez un ordinateur portable avec caméra intégrée, l’astuce est de le poser sur une pile de livre ou bien d’investir dans un support d’ordinateur portable. Idéalement, vous utiliserez un clavier et souris externe pour un meilleur confort d’utilisation.

En revanche, si vous utilisez une caméra externe, un petit trépied devrait être suffisant.

Faites attention à votre tenue

Les tenues fluos ou trop colorées sont à proscrire, préférez quelque chose de simple et unicolore.

Éviter la tenue fluo ou extravagante qui détourne l'attention
À éviter : la tenue fluo ou extravagante qui détourne l’attention

Restez dans le cadre, ni trop loin, ni trop près.

La distance idéale entre votre webcam et vous doit être d’environ 50cm, cependant certaines webcams ont un plus grand angle que d’autres donc pensez bien à tester la meilleure configuration dans votre cas.

Pensez à la luminosité

En fonction de l’heure de la journée, votre bureau peut être exposé différemment. Pensez bien à vérifier que vous n’êtes pas en contre jour et que vous êtes suffisamment visible pour les autres participants.

Éviter le mode "informateur anonyme"
À éviter : le mode « informateur anonyme »

 

Éviter le mode "interrogatoire"
À éviter : le mode « interrogatoire »

L’astuce la plus simple est de positionner une ou deux lumières derrière votre écran, de chaque côté.

Bon placement, cadrage et luminosité
Exemple à suivre : bon placement, cadrage et luminosité
L’arrière-plan

Un fond blanc, ou coloré mais uni, est toujours la solution la plus sûre. Vous pouvez aussi avoir un paysage ou une vue sur les bureaux de votre société en fond (à condition qu’ils soient calmes) si cela ne distrait pas les autres participants. Les plus pros pourront également incruster une image de fond pour un rendu optimal. Les outils de classes virtuelles permettent bien souvent d’ajouter un arrière-plan virtuel à condition que l’arrière-plan de base soit déjà unicolor (vert ou bleu par exemple).

Éviter les bibelots qui attirent les yeux...
À éviter : les bibelots qui attirent les yeux…

Enfin, nous vous recommandons de voir la vidéo de Chris de Wistia : « Look Great in Your Next Webcam Video » qui résume bien en vidéo tous les conseils prodigués dans cet article.

Classes virtuelles : pour éviter le pire, soyez prévoyant·e
Pour éviter le pire, soyez prévoyant·e comme ce présentateur CNN

Classes virtuelles : combien ça coûte ?

En tant que prestataire technique, la question du coût nous est régulièrement posée. Tout d’abord, il faut bien comprendre qu’en face du coût des classes virtuelles, il y a souvent des économies substantielles. Le coût global du déploiement d’un dispositif de classes virtuelles est donc à pondérer avec les économies qu’apporte la solution.

La mise en place de classes virtuelles implique en général différents postes de dépenses. Ces postes de dépenses diffèrent en fonction de vos compétences actuelles, de vos ressources disponibles et du matériel à disposition.

Les coûts de personnel

Les coûts de personnel sont généralement le principal poste de dépense. Il sont eux-même répartis en différentes sous-catégories :

  • Coûts liés à la recherche de la solution ou du prestataire
  • Coûts liés à la réalisation du cahier des charges fonctionnel
  • Coûts liés à la prise en main de l’outil de conférence web
  • Coûts liés aux formateurs et/ou assistants pour les grandes classes virtuelles
  • Coûts liés à la préparation des supports par les formateurs
  • Coûts liés au support technique

Vous l’aurez bien compris, ces coûts sont souvent incompressibles et sont nécessaires car ils conditionnent la bonne réussite de votre projet. Parmi les postes concernés par ces dépenses nous trouverons bien souvent le responsable de formation ou responsable Digital Learning, les équipes DSI et/ou support IT, les achats, les formateurs internes ou externes, les prestataires, etc.

Retenez également une chose importante : les postes de dépense ci-dessus dépendent fortement du niveau de digitalisation et de compétences de votre département de formation/digital. Plus vous êtes autonomes, moins ces coûts seront importants. En revanche, si vous n’avez jamais mis en place de classe virtuelle et que vous sautez dans le grand bain sans connaissance particulière sur le sujet, alors faites vous accompagner par un prestataire externe.

Les coûts matériels

Nous avons dans le chapitre précédent les bonnes pratiques quant à l’animation d’une classe virtuelle, vous avez notamment retenu qu’il est primordial d’avoir un casque avec micro ainsi qu’une webcam de bonne qualité.

Dans l’éventualité où votre formateur n’est pas équipé d’un ordinateur professionnel et ne peut utiliser son matériel, alors vous devrez inclure le coût de cet achat en sus.

Globalement, vous pouvez compter environ 150 euros par formateur pour un équipement audio/vidéo complet et qualitatif. Ce coût est à adapter en fonction de la qualité des classes virtuelles que vous souhaitez proposer à vos apprenants.

Les coûts techniques

Enfin, parmi les coûts techniques nous retrouverons en premier lieu les coûts liés à l’outil de conférence web. En fonction de votre organisation, ce coût peut être ponctuel ou récurrent.
En effet, comme pour toute solution logicielle, vous avez le choix entre une solution propriétaire (par exemple de type SaaS) pour laquelle vous paierez des frais de licence mensuels ou annuels à hauteur de l’utilisation de la solution choisie; ou bien vous pouvez choisir le déploiement d’une solution open-source en interne ou via un prestataire externe (c.f. les classes virtuelles BigBlueButton).

Ce dernier présente l’avantage de ne pas impliquer de frais mensuels d’utilisation.
Sur le papier, cette option est moins coûteuse que les outils propriétaires, mais si vous n’avez pas les ressources nécessaires pour déployer, personnaliser et sécuriser votre outil de conférence web, il vous faudra payer un prestataire externe pour s’occuper de cela.

Notre expérience nous fait dire que dans la majorité des cas le choix d’un outil propriétaire SaaS est le bon choix quand il s’agit de classe virtuelle.

La plupart des solutions SaaS du marché propose des tarifs oscillant de 10 à 30 euros par mois par formateur.

Les économies réalisées

Comme vu en introduction de ce chapitre, nous ne pouvons pas considérer le coût global d’un déploiement de classe virtuelle sans le pondérer aux économies réalisées, et donc in fine le potentiel bénéfice.

Parmi les économies réalisées, nous retrouvons :

  • Gain de temps et d’argent en évitant des frais de déplacement
  • Gain en frais d’hébergement
  • Gain en frais de salle de formation
  • Gain matériel (les apprenants utilisent leur propre matériel)
  • Gain potentiel sur les formateurs externes (taux horaire inférieur en distanciel)
  • Gain administratif : la gestion des apprenants en ligne est simplifiée

Conclusion

Les classes virtuelles sont une formidable opportunité pour les services de formation qui décideront de sauter le pas. Une opportunité financière tout d’abord avec des coûts drastiquement réduits et une logistique simplifiée. C’est aussi une opportunité marketing, en valorisant votre capacité à utiliser des moyens modernes pour vos formations.

Dès lors, nous pouvons nous demander si la classe virtuelle n’a pas pour vocation de remplacer la classe présentielle ?

Et bien non, la classe virtuelle doit être utilisée en complément des classes présentielles.
En effet, certaines choses ne seront jamais remplaçables comme le lien humain qui est nécessaire à chacun d’entre nous. La possibilité de mettre en situation ou faire naître une émulation par la dynamique de groupe est toujours plus simple en présentiel qu’en distanciel.

→ Sources photos : Unspash, Harvard Division of Continuing Education

Suite à une forte demande de conseil sur les solutions de classes virtuelles disponibles, nous vous recommandons la solution Zoom. C’est une solution facile à prendre en main qui peut être mise en place rapidement.

Testez Zoom Vidéo Conférence

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Quel est le véritable coût d’une application mobile ? https://nativio.net/cout-application-mobile/ https://nativio.net/cout-application-mobile/#disqus_thread Tue, 24 Sep 2019 11:26:42 +0000 https://nativio.net/?p=1848 Combien coûte une application mobile ? Derrière cette question fréquente se cache de

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Combien coûte une application mobile ? Derrière cette question fréquente se cache de nombreuses variables influençant le coût de développement du simple au quintuple.

Dans cet article, je vais présenter les différents coûts liés à la création d’une application mobile.

Coût de développement de l’application

Le coût de développement de l’application est souvent le plus évident. Tout le monde conçoit que pour développer une application, il faut payer un développeur.

Le coût de développement est influencé par de nombreux points dont entre autres :

  • Le choix de la plateforme : iOS, Android ou les deux
  • La nécessité ou non de créer un logo et une identité graphique pour l’application
  • Le choix et la complexité du design : il y a une grande différence de coût entre une application avec un design sur-mesure ou un design simple et “par défaut”, d’autre part, certaines technologies de développement sont plus conseillées que d’autres — comme l’hybride — en fonction de la complexité de l’application
  • La gestion des utilisateurs : si l’application permet à l’utilisateur de s’identifier ou si toute l’application et ses fonctionnalités sont disponibles sans avoir de compte membre
  • La gestion des profils utilisateurs : s’ils ont des profils personnalisés dans l’application
  • Les fonctionnalités e-commerce : s’il y a des achats au sein de l’application ou non
  • Les fonctionnalités de commentaires et notation d’utilisateurs ou de produits : système de notes par étoiles, etc.
  • La connexion à un site externe comme un back office d’administration
  • La notion d’utilisation “hors-connexion” et les mécanismes de gestion de la donnée en cas de déconnexion du téléphone

Foncitonnalités Applications mobilesSource: LinkedIn

Tous ces éléments influencent le temps et le coût de développement liés à l’application, néanmoins beaucoup de projets d’application nécessitent d’autres éléments que l’application pour fonctionner.

Coût de développement du back office

Un des coûts souvent sous-estimé est le développement de back office.

Beaucoup d’applications nécessitent en effet un plateforme web pour son administration : un accès permettant de gérer les utilisateurs, les contenus et les fonctionnalités de l’application.

Le back-office peut permettre de mettre à jour une partie du contenu de l’application, soumettre des alertes et notifications push, gérer les profils des utilisateurs, la modération, etc.

Le développement d’une telle plateforme, en fonction de sa complexité peut amener un surcoût important.

Développement BackofficeLe back-office d’une application peut représenter un coût important

Coût des outils tiers

Certains outils intégrés aux applications impliquent des coûts de licence additionnels.

Les outils de statistiques et d’utilisation permettent par exemple d’obtenir de précieuses données sur l’usage qui est fait de l’application. Le comportement des utilisateurs, la fréquence d’utilisation de l’application, la “rétention”, les utilisateurs actifs comparés au nombre d’installations total, etc. : toutes ces données permettent de maintenir l’application dans la durée.

En effet pour prévoir des mises à jour d’interface, l’ajout de fonctionnalités ou même analyser l’impact des mises à jour et améliorations sur le taux d’utilisation et de rétention des utilisateurs, il vous faut collecter ces données précisément avec des outils spécialisés.

Ces outils présentent souvent des frais de licence mensuels ou annuels qu’il faut prendre en compte lors de la création de votre budget.

Les outils de support, permettant à vos équipes de répondre aux utilisateurs qui sont confrontés à des soucis d’utilisation ou des bugs techniques.

En fonction de votre cible et votre application, ce type de fonctionnalité peut vite s’avérer indispensable et représente bien souvent un coût de licence additionnel.

Heatmaps Visual Website Optimizer

Les heatmaps permettent de comprendre l’interaction utilisateur sur votre app, en visualisant comment ils utilisent votre application — Image : Visual Website Optimizer 

Coût d’hébergement et maintenance

Enfin, un autre coût directement lié à l’application qui est bien souvent négligé est le coût de maintenance et d’hébergement.

Les coûts de maintenance représentent les coûts liés aux équipes qui résolvent les bugs techniques ou mettront à jour l’application.

Par exemple, lors de la parution d’un nouveau format d’écran de téléphone, il se peut que votre application soit incompatible avec ces nouveaux formats et qu’une partie de vos utilisateurs ne puissent pas utiliser votre application sur leurs téléphones.

Vous devez alors mettre à jour votre application et solliciter vos développeurs.

Une autre situation est la parution d’une mise à jour de sécurité critique : une faille de sécurité est détectée sur un composant qu’utilise votre application et afin de ne pas compromettre la sécurité de vos utilisateurs, vous devez mettre à jour votre app.

Si ces opérations ne sont pas convenues à l’avance dans un contrat de maintenance ou que vous n’avez plus de budget pour financer ces travaux, votre application peut très vite devenir obsolète et décliner.

Les coûts d’hébergements sont souvent ignorés au premier abord car on considère que les applications sont hébergées par les stores : Google Play et AppStore hébergent en effet l’application et permettent de la distribuer à vos utilisateurs.

Cependant, si l’application a une base de données, il faut l’héberger. Les outils tiers comme le back office nécessitent eux aussi un hébergement adapté et séparé.

En fonction du nombre d’utilisateurs et des ressources nécessaires à la bonne exécution de l’outil, vous pouvez avoir besoin d’une infrastructure d’une certaine taille. Cette infrastructure représente un coût et une charge de travail supplémentaire à prendre en compte dans la création de vos budgets.

Coût d’acquisition des utilisateurs

Investir dans le développement d’une application sans prévoir son marketing est un risque de voir le projet se traduire en échec commercial.

Une application sans utilisateur est tout au plus une démonstration technique. Rares sont les applications dont l’indicateur de succès n’est pas lié à son nombre d’installations actives. En somme, développer une application non-utilisée est un mauvais investissement.

C’est pourquoi il est toujours aussi étonnant de voir autant de projets d’applications qui ne prennent pas en compte le coût d’acquisition des utilisateurs.

Dans un contexte où les utilisateurs installent de moins en moins d’applications et où leur temps d’attention est de plus en plus sollicité, acquérir des utilisateurs sur une nouvelle application nécessite un certain budget.

Campagnes de lancement, publicités sur des régies de publicité mobile, codes et coupons diminuant la profitabilité de l’application, … Tous ces éléments doivent être pris en compte dans les projections financières.

Conclusion

Lorsqu’on cherche à analyser le coût d’une application mobile, on se focalise souvent sur le coût de développement alors qu’il faut considérer le projet dans son intégralité.

Un devis pour une application à 20 000€ ne signifie pas que le coût de projet global va être de 20 000€. Oublier de prendre en compte la maintenance, l’hébergement et surtout l’acquisition des utilisateurs donne lieu à de très mauvaises surprises très tôt dans le déroulement du projet.

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Comment créer un prototype d’application mobile https://nativio.net/prototype-application-mobile/ https://nativio.net/prototype-application-mobile/#disqus_thread Fri, 13 Sep 2019 13:53:52 +0000 https://nativio.net/?p=1824 La création d’une nouvelle application mobile reste encore aujourd’hui un projet d’envergure avec

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La création d’une nouvelle application mobile reste encore aujourd’hui un projet d’envergure avec un grand nombre de choix importants à faire pour son bon déroulement.

Vous êtes peut être dans ce cas : vous avez un projet d’application en tête et une vision de son aspect et l’utilisation qui en sera faite. Simplement vous n’êtes encore qu’au stade de l’idée et expliquer votre projet aux investisseurs ou aux développeurs potentiels reste un challenge.

La création de prototype d’application mobile permet de concrétiser la vision que vous avez de votre projet. Cela vous permet de passer d’une simple idée qui n’existe probablement que dans votre tête à une première implémentation de celle-ci.

Dans cet article, je vais vous exposer le meilleur moyen de créer un prototype d’application mobile ainsi que les nombreux bénéfices que cela peut apporter à votre projet.

Pourquoi créer un prototype d’application mobile ?

La création de prototype est une étape devenue indispensable dans nos différents projets mobiles. Cela présente en effet de nombreux avantages.

Premièrement, le prototype d’application mobile permet de concrétiser votre vision. En fonction du niveau de détail du prototype et le degré de définition de votre projet, le prototype permet d’exprimer sur un document ou un outil votre vision, la clarifier, en débattre, etc.

Cela permet d’exprimer votre vision et d’affiner cette expression : cela vous rapproche de la création de la première version de votre application.

Deuxièmement, il s’agit du premier pas logique vers les spécifications techniques pouvant donner naissance à votre application. À partir d’un prototype des écrans et une modélisation des interactions utilisateur sur ces écrans — savoir comment l’utilisateur se déplace sur l’application — il est bien plus facile pour un développeur ou une agence de réaliser des spécifications techniques qui permettront ensuite de développer l’application.

Enfin, un prototype peut servir de plateforme pour pitcher les investisseurs, décisionnaires et futurs utilisateurs de l’application. Un prototype interactif permet de collecter un grand nombre de feedbacks car sa création répond à beaucoup de questions implicites concernant l’application.

Le prototype permet de supporter votre pitch face aux investisseurs, afin qu’ils aient une vision plus concrète du projet dans lequel vous leur demandez de s’engager.

Sur un bon prototype interactif, vous pourrez aussi observer les réactions d’utilisateurs potentiels : cela constitue une source de données pour vos recherches en matière d’expérience utilisateur et optimisation d’interface — UX/UI — mais aussi une source de signaux positifs pour les investisseurs, démontrant l’utilisation qui pourra être fait de votre application.

En fonction du niveau de détail du prototype, il peut permettre deux bénéfices additionnels :

  • Travailler l’expérience utilisateur — l’UX — l’interface, les écrans et leur accessibilité peuvent tous être représentés sur les maquettes graphiques de l’application
  • Si l’application est destinée à être distribuée sur Android et iOS, il peut être intéressant de créer deux prototypes fidèles aux conventions des deux plateformes et observer les différences en terme d’interface. Par exemple un bouton retour sur Android est bien souvent située dans une barre de navigation en bas de l’écran de l’application alors que cette même barre sea en haut sur iOS.
Interface Android Interface iOS

Différence d’interface entre iOS (à gauche) et Android (à droite)

Comment créer un prototype interactif ?

Je ne vais pas vous expliquer comment utiliser un bloc note et crayon pour dessiner les différents écrans de votre application ainsi que la façon dont ils sont liés entre eux et dont on y navigue.

Bien que cela soit un premier pas vers la formalisation de l’aspect de votre application, je vais vous présenter des solutions qui vont vous permettre non seulement de créer un premier prototype d’application mais surtout de le rendre interactif.

Keynote, pour créer des prototypes interactifs gratuits

Keynote, l’outil de présentation d’Apple, permet de faire prototypes interactifs certes limités mais gratuits.

Cela permet de rapidement créer des planches de “wireframing” — prototypes fil de fer en Français — représentant les différents écrans de l’application, ainsi que des zones cliquables pour transitionner d’un écran à l’autre.

prototype d'applicaiton mobile avec keynote

Certaines personnes proposent même des thèmes Keynotes pour faciliter le travail de prototypage comme Steven Brewis sur Dribble

Un tutoriel expliquant l’utilisation de keynote pour du wireframing est disponible ici (en Anglais)

MarvelApp, la plateforme web

MarvelApp est une application web qui permet de designer rapidement des prototypes d’application.

MarvelApp vous propose de nombreux éléments standards iOS et Android pour créer un prototype réaliste en un minimum de temps.

Vous pouvez ensuite partager une version web de votre prototype pour la présenter et collecter des retours.

Marvel App demoMavelApp permet de créer des prototypes interactifs réalistes et poussés très simplement.

Le fait que l’application soit gratuite et que sa prise en main soit relativement simple en fait une solution de choix pour votre premier projet.

Logiciels spécialisés : Sketch, Invision Studio

Enfin, il existe des outils plus spécialisés pour le prototypage d’applications. Ces outils sont aussi utilisables pour la création de sites Internet ou d’application web.

On citera Sketch et Invision Studio avec lesquels nous avons le plus d’expérience. Néanmoins, il existe de nombreux autres outils comme FramerX, Adobe XD Prototype, etc.

Ces outils sont plus professionnels et permettent de créer des éléments stylisés réutilisables, définir des transitions et surtout exporter des maquettes dans des formats ou sur des plateformes qui permettent directement d’être jouées en démonstration sur le téléphone cible.

Pour aller plus loin sur les outils et méthodes de prototypage, je vous suggère cette très bonne vidéo de Franck Dupont chez The Family:

Que faire une fois le prototype créé ?

Une fois votre prototype créé, vous pouvez l’utiliser de plusieurs façons.

La collecte de feedback grâce au prototype interactif

Premièrement, le prototype interactif permet de rassurer les investisseurs existants et pitcher les investisseurs potentiels.

À partir de votre prototype vous pouvez présenter votre application de manière très concrète et permettre aux investisseurs de se projeter sur le produit final dans lequel ils investissent.

Leurs retours vous offrent alors la possibilité d’améliorer le prototype et de suivre un processus très lean et itérer sur le prototype — opération bien moins coûteuse que de créer de nouvelles versions de l’application — jusqu’à obtenir une version satisfaisante.

Dans le même esprit, cela vous permet de collecter des retours d’utilisateurs tests : vous pourrez les observer interagir sur le prototype :

  • Cherchent-ils désespérément un bouton pour accéder à une fonctionnalité clé ?
  • Sont-ils perdus sur votre menu de navigation ou comprennent-ils tout de suite comment utiliser votre application ?

Lean Startup CycleCycle “Lean” tiré de The Lean Startup d’Eric Ries, présenté par KISSmetrics

Ces informations vous permettent de connaître la maturité de votre interface et vous donne des indice sur l’expérience que vos utilisateurs auront avec votre application.

L’obtention de devis précis

Je ne compte plus le nombre de fois où la question “Combien coûte une app” m’a été posée. Comme pour l’achat d’une voiture, le devis pour une application mobile peut aller du simple au triple — voir plus — en fonction des fonctionnalités demandées.

Le prototype interactif permet aux agences et développeurs de se faire une idée précise de ce que vous souhaitez développer et leur permet de vous présenter des estimations précises.

Il permet d’exprimer concrètement votre vision ainsi que de réduire les potentielles incompréhensions et rassurer le prestataire sur la clarté du projet.

La création de spécifications techniques

En fonction de la complexité du projet, une étape préliminaire à l’obtention d’un devis peut être la rédaction de spécifications techniques.

En effet sur un projet à forte technicité, les éléments techniques non présents sur le prototype peuvent avoir un impact important sur le devis — par exemple un backoffice d’administration — il peut être nécessaire de rédiger des spécifications techniques afin de spécifier les éléments non visibles sur le prototype avant d’effectuer un devis.

Encore une fois, le prototype définie beaucoup d’informations autour de l’interface et l’expérience utilisateur. Cela permet aux consultants techniques ou aux agences que vous contacterez de se focaliser sur les choix techniques adaptés pour créer votre application.

Conclusion

La méthode et les outils présentés dans cet article peuvent vous permettre d’améliorer vos chances de mener à bien un projet d’application mobile.

Un prototype — surtout s’il est interactif — permet non seulement de matérialiser votre vision en une représentation très proche de l’application finale mais aussi de collecter des retours de vos futurs utilisateurs ainsi que des investisseurs et financeurs du projet.
Les retours des différents acteurs de votre application permettent d’affiner de nombreux points comme l’interface, les fonctionnalités clés, etc. avant même de commencer les opérations de développement.

Cela permet de générer beaucoup de valeur pour un investissement initial faible, quand on le compare aux investissements engagés lors du développement de l’application mobile. Mieux encore, plus le projet est défini et précis, moins les frais de développements seront importants : l’application étant clairement définie, les développeurs ont moins de “guess work”, ils se posent moins de question sur le résultat final et produisent une application conforme aux attentes en moins de temps.

La maîtrise d’outils de prototypage permet donc de mieux maîtriser les coûts de développement, améliorer le produit final et répondre à un grand nombre de questions inhérentes à la création d’une application mobile.

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La création d’application mobile hybride iOS et Android https://nativio.net/creation-application-mobile-hybride/ https://nativio.net/creation-application-mobile-hybride/#disqus_thread Tue, 03 Sep 2019 12:03:57 +0000 https://nativio.net/?p=1810 Lorsque vous faites le choix de la création d’une application mobile, parmi de

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Lorsque vous faites le choix de la création d’une application mobile, parmi de nombreuses questions vient le choix de la technologie et du langage de développement qui sera utilisé. Si vous devez produire une application mobile pour iOS et Android, vous avez le choix entre la création d’applications dites “natives” ou d’une application dite “hybride” ou “cross-platform”.

Les applications natives sont développées spécifiquement pour le système d’exploitation du téléphone sur lequel elle s’exécutera : une application native Android ne pourra pas être exécutée sur un iPhone et vice versa.

Dans cet article, vous allez apprendre tout ce qu’il faut savoir sur les technologies hybrides et cross-platform, ces technologies qui permettent de développer une application pour Android et iOS à partir d’un même code source.

Application hybride : définition

Une application hybride est une application dont le même code source est utilisable pour créer une application Android et une application iOS — et possiblement Windows Phone ou autres OS mobiles marginales ou maintenant désuètes.

La plupart des applications disponibles aujourd’hui sont des applications natives : elles ont été développées spécifiquement pour Android et iOS. Cela nécessite deux codes sources différents dans deux langages différents — bien souvent Swift pour iOS et Java pour Android — ainsi que des compétences internes différentes pour maîtriser ces langages et maintenir ces applications.

La technologie hybride permet de tout centraliser : un seul code source peut générer deux applications pour Android et iOS. Ce qui permet de réduire le temps et le coût des opérations.

Une seule technologie est utilisée pour déployer sur les deux plateformes et un seul code source est à maintenir et mettre à jour pour les futures versions.

La différence entre hybride et cross-platform

À des fins de simplification, j’utilise le terme “application hybride” pour parler à la fois des applications hybrides et des applications cross-platform mais il s’agit là d’un abus de langage. Les applications hybrides utilisent des éléments web pour créer l’application et son contenu puis un “wrapper” ou une enveloppe native pour que l’application web puisse être utilisée comme une application native sur le téléphone.

Application hybride avec wrapperCela induit certaines limites et contraintes, notamment au niveau des éléments affichables et de la performance de l’application, celle-ci exécutant d’abord un code natif — l’enveloppe ou le wrapper — puis jouant l’application au travers du navigateur web natif à la plateforme.

Les applications cross-platform quant à elles compilent un même code source en deux applications natives. Il ne s’agit plus d’une vue web exécutée sur le navigateur du téléphone mais bien de code natif, permettant plus de flexibilité et une meilleure performance sur le téléphone.

Application hybride compileeSauf mention express, je parle essentiellement d’application cross-platform dans la suite de cet article. Le terme est utilisé pour décrire les deux technologies et le cross-platform est de loin l’option la plus performante aujourd’hui.

Développer une application hybride : les avantages

Le premier avantage énoncé est bien souvent le coût de l’application : les technologies hybrides ne nécessitent qu’un seul code source pour publier deux applications. Cela réduit le travail de moitié comparé au développement d’applications natives.

Le coût de maintenance et des mises à jour suivantes est lui aussi réduit puisqu’il n’y a encore une fois qu’un seul code source à modifier.

Le deuxième avantage est la vitesse de développement et déploiement : le délais de mise sur le marché pour les deux plateforme — Android et iOS — est bien plus court puisque les deux applications sont développées simultanément.

Comparé à l’hybride pure — technologies web portées sur mobile — le cross-platform permet en plus de développer des plugins qui vont venir utiliser les fonctionnalités natives du téléphone, ce qui permet de contourner les limitations de l’hybride.

React, une technologie de développement cross-platform permet par exemple l’utilisation de l’ARKit de l’iPhone grâce à ces plugins. L’ARKit, la technologie de réalité augmentée de iOS n’est pas accessible avec les technologies web mises à disposition par l’hybride mais est accessible avec des technologies cross-platforms.

Ces avantages font du cross-platform un choix stratégique dans de nombreux cas. Néanmoins l’hybride et les technologies cross-platform ont elles aussi des limites.

Les inconvénient des applications hybrides

La plupart des limites des solutions de développement hybrides ont été résolues avec l’arrivée du cross-platform. Il reste cependant certains cas où le développement d’une application native pour chaque plateforme est préférable.

Une limite commune touche les interfaces utilisateur avancées : certains affichages complexes sont difficiles à implémenter notamment parce qu’il faut considérer leur transposition d’une plateforme à une autre. Un menu sur iOS n’a pas le même aspect qu’un menu sur Android : dans le cas d’un menu standard, les frameworks de développement permettent une bonne adaptation mais dans le cas d’interfaces complexes ces adaptations peuvent devenir très complexes.

Une autre limite parfois évoquée est que le code n’étant pas natif, il est théoriquement moins stable que pour une application native et peut entraîner certains bugs.

La plupart des fonctionnalités du téléphone (GPS, caméra, notifications, …) sont accessibles par des plugins mis à disposition par les communautés de développeurs. Cela peut amener une dépendance envers ces communautés, des soucis lors des mises à jour des OS si ceux-ci amènent des mises à jour au niveau de l’accès aux fonctionnalités du téléphone — puisqu’il faut alors que les développeurs des plugins les mettent à jour et un accès aux fonctionnalités plus compliqué que pour un développement natif

Quelles sont les technologies de développement “hybrides” ?

Lorsque vous recrutez un freelance ou une agence pour le développement de votre application, il est intéressant de lui poser des questions sur ce qu’il entend par “hybride”.

Ci-dessous, vous trouverez une liste des principales technologies disponibles pour faire du cross-platform ou de l’hybride, ainsi que quelques applications connues de façon à ce que vous puissiez vous projeter sur ce qu’il est possible de faire et du “rendu” de ces applications.

Applications web portées et PWA : Progressive WebApps

Les applications “HTML5” qui ne mentionnent pas d’autres noms comme ceux cités dans cette section sont bien souvent des sites web portés sur mobile sont particulièrement limitées mais peuvent tout à fait convenir pour des applications simples comme une vitrine ou une publication périodique (magazine, blog, …).

Technologies hybrides : Ionic, Apache Cordova et PhoneGap

Ces trois technologies sont toutes liées :

  • Apache Cordova est un projet libre qui sert de base aux développements sur plusieurs plateformes en utilisant des technologies web (HTML5, Javascript et CSS) plutôt que du code natif
  • PhoneGap est une version de Cordova produite et maintenue par Adobe
  • Ionic Framework est un ensemble de classes CSS et de bibliothèques et modules Javascript basé sur AngularJS, permettant d’augmenter Cordova

Technologies cross-platform: Appcelerator, Titanium, Xamarin, React Native et Flutter

Ces technologies sont les plus permissives et permettent de bénéficier du meilleur des deux mondes : une grande flexibilité dans le développement et des applications performantes et réactives, le tout avec un code source unique pour des déploiements sur plusieurs plateformes.

Une mention spéciale sur React Native : nous avons pu travailler sur de nombreuses applications avec React et cette technologie permet de couvrir toutes les spécifications qui ont pu nous être soumises par nos clients.

C’est une technologie flexible qui a fait ses preuves, puisque utilisée pour des applications largement utilisées comme Facebook ou Instagram et qui, par ses plugins et sa communauté ne souffre pas des limitations d’autres technologies.

Instagram, application react native
Instagram, application cross-plateform React Native avec un milliard (!) d’utilisateurs actifs par mois

Nous sommes bien entendu toujours ouverts aux nouvelles apparitions comme Flutter, développé par Google est la réponse du fameux moteur de recherche à Facebook (auteur de React).

Conclusion

La technologie hybride a beaucoup évolué et est un choix pertinent dans de plus en plus de situations.

Hormis dans le cas d’applications nécessitant l’utilisation de ressources propres à un OS en particulier comme par exemple l’ARKit de iOS ou bien l’utilisation d’applications avec une forte dimension graphique.

Les technologies hybrides comme React sont un excellent choix dans la plupart des cas, notamment dans le développement de MVP — Minimum Viable Product — dédié à la validation d’un business model.

Cela permet en effet de minimiser le budget et le temps de déploiement sur le marché, deux facteurs importants lors la création d’un premier projets où les fonds sont limités et les retours utilisateurs doivent être collectés le plus rapidement possible.

Les inconvénients exprimés les années passées comme le manque de réactivité ou le manque de fonctionnalités sont maintenant largement compensés par l’augmentation des performances des téléphones ainsi que des modules ou plugins permettant d’interagir avec les fonctionnalités de ces téléphones.

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Adaptive learning : Introduction au Bayesian Knowledge Tracing https://nativio.net/bayesian-knowledge-tracing/ https://nativio.net/bayesian-knowledge-tracing/#disqus_thread Wed, 20 Feb 2019 12:11:51 +0000 https://nativio.net/?p=1746 L’adaptive learning — ou apprentissage adaptatif — est un des axes de développement

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L’adaptive learning — ou apprentissage adaptatif — est un des axes de développement du digital learning dont on entend beaucoup parlé actuellement. Le Bayesian Knowledge Tracing — ou BKT — est l’algorithme le plus utilisé par les solutions d’apprentissage adaptatif.

Adapter la formation et son contenu à l’apprenant pour améliorer la qualité et la vitesse de son apprentissage va vite devenir indispensable afin de mobiliser moins de ressources pour produire un changement — acquisition de compétence, acculturation, conformité — plus profond et durable.

Au coeur de l’apprentissage adaptatif, on retrouve différents algorithmes comme le Bayesian Knowledge Tracing (BKT), l’Additive Factor Model (AFM) ou encore l’Instructional Factor Model (IFM). Ces dernières années, le modèle BKT — traduit grossièrement par “modèle bayésien de la progression du savoir” — est devenu l’algorithme le plus utilisé pour estimer le niveau d’acquisition d’un élément de connaissance par un apprenant à un instant t.

Cet article se veut une introduction au Bayesian Knowledge Tracing afin d’en comprendre les éléments clés et comment ils sont utilisés dans l’adaptive learning.

On parlera de notions de statistiques, d’intelligence artificielle et de big data pour comprendre comment ces technologies sont exploitées dans les faits.

Éléments de probabilité

MathematicsComme son nom l’indique, le Bayesian Knowledge Tracing est basé sur les statistiques bayésiennes. Pour faire simple, il s’agit de statistiques qui permettent de traiter de plus petits échantillons, là où les statistiques classiques ont besoin d’un large nombre d’occurrence afin d’être utilisables — on parle d’échantillon représentatif et de signification statistique.

Les 4 éléments qui composent le tracé du savoir sont donc des probabilités :

  • p(init) : c’est la probabilité que l’apprenant connaisse déjà l’élément de connaissance avant son entrée dans le programme
  • p(transit) : c’est la probabilité de transfert de la connaissance. L’apprenant mobilise correctement ses acquis pour répondre correctement à la question posée
  • p(slip) : c’est la probabilité d’une erreur d’inattention. L’apprenant a bien acquis la connaissance mais commet une erreur exceptionnellement
  • p(guess) : c’est la probabilité d’une bonne réponse par pure chance. L’apprenant ne maîtrise pas l’élément de connaissance mais trouve tout de même la bonne réponse

On parle bien de probabilité, il y a une chance pour que chacun de ces phénomènes se produise lors de la restitution des connaissances.

Application du Bayesian Knowledge Tracing : modèles prédictifs

Afin de décider si une connaissance est apprise et maîtrisée ou non, on créée un modèle mathématique qui est censé prédire la performance de l’apprenant lors de son évaluation. On parle de modèle prédictif.

Le modèle de prédiction utilisant le Bayesian Knowledge Tracing a pour objectif de répondre à la question : est-ce que l’apprenant connaît l’élément de connaissance X ?

Le modèle forge sa réponse à partir des résultats de l’apprenant tout au long du parcours des modules de formation.

Le modèle utilise donc les éléments statistiques ci-dessus pour prédire la performance de l’étudiant au cours de l’apprentissage adaptatif ainsi qu’après, en situation réelle.

Prérequis pour un modèle prédictif

Afin d’établir ce type de modèle, il y a 2 pré-requis :

  • On doit pouvoir évaluer le comportement de l’apprenant par correct ou incorrect
  • Chaque problème ou point d’évaluation est associé à un élément de connaissance

Résultat du modèle prédictif

Pour répondre à la question “Est-ce que l’apprenant connaît l’élément de connaissance X ?”, le modèle répond de manière binaire : oui ou non.

Erreurs : faux positifs et faux négatifs

Il existe un risque d’avoir des faux positifs et des faux négatifs dans l’évaluation de la connaissance d’un élément :

  • Les faux positifs sont matérialisés par p(guess), la probabilité que l’apprenant devine la bonne réponse par chance, sans avoir les connaissances nécessaires pour répondre correctement
  • Les faux négatifs sont matérialisés par p(slip),la probabilité que l’apprenant réponde faux au test d’évaluation alors qu’il possède les connaissances nécessaires

Ces probabilités sont donc prises en compte dans le modèle afin de compenser pour ce type d’erreur.

Amélioration du modèle : big data et intelligence artificielle

Tout l’intérêt des modèles prédictifs est qu’ils s’adaptent et évoluent tout au long du parcours des utilisateurs dans son cursus sur la plateforme mettant en oeuvre le modèle.

À chaque occasion — quiz d’évaluation — le modèle tente de prédire correctement le score de l’utilisateur et change les coefficients de son modèle en suivant l’algorithme Bayésien.

Pour que cette amélioration se passe bien, il faut un certain nombre de données pour que le modèle “apprenne”. Ce grand nombre de données — points d’évaluation du comportement de l’apprenant — touche à la big data.

L’ajustement des différents paramètres du modèles au fil de son utilisation est un principe que l’on appelle “l’entraînement du modèle” — Model Training en anglais. Cela relève du Machine Learning et il s’agit d’un des principes fondamentaux de l’intelligence artificielle.

À partir de l’algorithme que nous fournit le Bayesian Knowledge Tracing et un grand nombre de données d’interaction d’apprenants, on arrive à affiner les différents coefficients du modèle de prédiction afin de l’améliorer dans le temps.

Plus il y a de données, plus le modèle affine sa précision et permet de prédire l’apprentissage de manière fiable.

Usage et déploiement

On a déjà parlé de l’application du Bayesian Knowledge Tracing dans l’adaptive learning dans notre article sur l’expérimentation entre Microsoft et Harvard.

C’est ce même algorithme qui est utilisé par le moteur d’apprentissage adaptatif pour faire évoluer le contenu de la formation au fil du temps et de l’usage des apprenants.

Après un temps d’initialisation où le modèle “apprend”, le modèle est capable de prédire correctement dans un grand nombre de cas si la connaissance est maîtrisée ou non par l’apprenant.

Si celle-ci est maîtrisée, on peut alors modifier le parcours de l’utilisateur pour :

  • Le faire passer à l’élément de connaissance suivant et passer moins de temps en formation sur des éléments déjà appris
  • Si un élément pré-requis n’est pas maîtrisé, insister sur l’élément de connaissance avec des modules complémentaires afin de s’assurer d’une bonne maîtrise des pré-requis avant d’attaquer un nouvel élément de connaissance

On économise ainsi en ressources humaines car on réduit le temps de formation. On augmente aussi l’engagement et la facilité d’apprentissage en s’assurant de la bonne maîtrise des pré-requis.

Conclusion

Le Bayesian Knowledge Tracing n’est pas des plus accessibles au premier abord mais modélise tant bien que mal l’apprentissage en prédisant la performance aux tests d’évaluation des connaissances.

Avoir une idée générale des fondements des algorithmes adaptatif permet une meilleure compréhension des solutions aujourd’hui déployés dans le monde de l’adaptive learning et des possibilités qu’elles offrent.

Le BKT permet une modélisation du savoir en utilisant des hypothèses simplificatrices. Dans le futur, de nouveaux modèles vont émerger intégrant de plus en plus de données et permettant une prédiction encore plus précise de l’assimilation de la connaissance. Dans le futur, on peut imaginer des algorithmes prenant en compte d’autres paramètres comme le temps de réponse, le type de question et l’interdépendance de certains éléments de connaissance.

Cet article touche à des notions de pédagogie et de modélisation des connaissances et de leur acquisition. J’espère qu’il vous a permis de comprendre les références à ces domaines et leur implication dans l’apprentissage adaptatif.

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BigBlueButton : les classes virtuelles au service du digital learning https://nativio.net/classe-virtuelle-bigbluebutton/ https://nativio.net/classe-virtuelle-bigbluebutton/#disqus_thread Tue, 30 Oct 2018 14:54:11 +0000 https://nativio.net/?p=1704 L’article BigBlueButton : les classes virtuelles au service du digital learning est apparu en premier sur Nativio.

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Suite à une forte demande de conseil sur les solutions de classes virtuelles disponibles, nous vous recommandons la solution Zoom. C’est une solution facile à prendre en main qui peut être mise en place rapidement.

Testez Zoom Vidéo Conférence

BigBlueButton est un logiciel open source de classe virtuelles pour le digital learning. Son but est avant tout de fournir aux apprenants et formateurs une expérience de formation en ligne intuitive et agréable en proposant un système de conférence web incluant un environnement de formation similaire à celui que l’on peut trouver en formation présentielle.

Pour bien comprendre l’intérêt de BigBlueButton, nous allons dans un premier temps nous intéresser à l’origine des classes virtuelles. Ensuite, nous verrons les fonctionnalités de BigBlueButton et pourquoi cet outil se révèle comme un bon choix dans un écosystème digital learning. Pour terminer, nous aborderons succinctement le futur de BigBlueButton et plus généralement des classes virtuelles.

La genèse des classes virtuelles

Une classe virtuelle est par définition une salle de cours “en ligne”. Elle fait généralement partie d’un système de plus grande ampleur tel qu’une plateforme de formation de type LMS (Learning Management System).

Nous distinguons deux types de classes virtuelles : la classe virtuelle sans surveillance et la classe virtuelle dispensée par un formateur. La classe virtuelle sans surveillance s’apparente à un simple tutoriel vidéo sur lequel l’apprenant est passif dans son apprentissage, comme les cours disponibles sur YouTube ou encore un webinar diffusé en différé.

Ce qui nous intéresse dans cet article c’est le deuxième type de classe virtuelle : celui où le formateur et les apprenants sont plongés dans un environnement d’apprentissage permettant à chacun d’interagir devant son ordinateur comme en formation présentielle.

Pour cela, la technologie a dû s’adapter au monde du digital learning. Les plateformes de classes virtuelles ne réinventent pas la roue, mais utilisent avant tout une multitude de briques logicielles existantes pour créer un écosystème idéal pour l’apprenant : conférence, VoIP, partage d’écran, webcam, chat en direct, partage de documents, tableau blanc, enregistrement, accessibilité, intégration LMS, etc.

Vous l’aurez compris, le principal avantage des classes virtuelles est de permettre de suivre un cours à distance de façon immersive :

  • en faisant des économies (pas de frais de transport; pas de coût lié à la salle de formation)
  • en gagnant du temps (pas de déplacement nécessaire)
  • pour un nombre d’apprenants pouvant dépasser largement celui d’une classe physique habituelle

Il faut noter tout de même que le tableau en faveur des classes virtuelles n’est pas tout rose : on peut se demander si cela ne pose pas des problèmes liés au sentiment d’isolation des apprenants (notamment les plus jeunes qui ont besoin de socialiser). Par ailleurs, l’environnement dans lequel l’apprenant suit la classe virtuelle est-il adapté et propice à une bonne transmission des connaissances ?
Les problèmes technologiques pouvant survenir lors d’une classe virtuelle peuvent également vite créer de la frustration.
Enfin, il est à noter qu’une étude de la revue Computers in Human Behavior (Leveling up: Are non-gamers and women disadvantaged in a virtual world classroom?) publié par Elsevier a laissé supposer que les gamers — les hommes plus généralement — seraient avantagés dans un environnement de classes virtuelles de par leur familiarité avec le monde du digital. Cela s’avère particulièrement vrai dans le cas de classes virtuelles en réalité virtuelle comme nous l’évoquerons à la fin de cet article.

BigBlueButton dans les grandes lignes

Je crois qu’on peut sans risque affirmer que BigBlueButton est la meilleure solution open source de classes virtuelles disponible sur le marché aujourd’hui. Il existe également de nombreuses solutions propriétaires comme Zoom, WebEx, GoToMeeting, Adobe Connect, etc. avec des modalités financières différentes les unes des autres.

OpenMeetings — un logiciel de classe virtuelle sous licence Apache — est certainement le concurrent le plus sérieux de BigBlueButton. Cependant, l’aspect vieillissant d’OpenMeetings, la fréquence des mises à jour ainsi que le nombre de contributeurs du projet en baisse nous laisse penser que BigBlueButton est bel et bien en train de gagner la guerre des plateformes open source, si ce n’est déjà fait.

Les fonctionnalités de BigBlueButton

Interface épurée

L’interface de la dernière version de BigBlueButton a été repensée entièrement pour une meilleure prise en main.

BigBlueButton est un outil utilisé par deux types d’utilisateurs :

  • Le modérateur, aussi appelé formateur, instructeur ou administrateur
  • Les utilisateurs, aussi appelés les apprenants, les étudiants ou spectateurs

Enregistrement vidéo

Au delà du partage du son (microphone), de l’image (webcam) ou encore de l’écran, BigBlueButton permet au formateur d’enregistrer l’intégralité ou uniquement des parties de la formation.

Sondage

Afin d’engager les apprenants dans le processus d’apprentissage et de s’assurer que les notions clés du cours ont été assimilées par chacun, le formateur à la possibilité d’envoyer un sondage aux apprenants à n’importe quel moment du cours.

Les sondages peuvent prendre différentes formes :

  • Choix pré-configurés
  • Sondages intelligents
  • Sondages ouverts

Les choix pré-configurés permettent à l’instructeur de définir une liste de choix en amont.

Exemple : À qui s’applique les règles et amendes du RGPD ?

  1. Les entreprises européennes
  2. Les entreprises européennes hors UK post-Brexit
  3. Toute entreprise détenants des données de citoyens de l’UE

Les sondages intelligents permettent au formateur de créer des sondages “à la volée” sur le tableau blanc en analysant le texte sur le slide en cours et en devinant le type de sondage que souhaite réaliser le formateur.

Exemple : Existe-t-il une cellule de crise prête à se réunir au sein de votre entreprise ? (oui/non)

Le simple fait de taper cette question — sous ce format précis — dans le tableau blanc, permettra aux apprenants en ligne de répondre à la question par “oui” ou “non”.

Enfin, comme leur nom l’indique, les sondages de type ouverts offrent la possibilité à chacun d’écrire sa propre réponse à une question donnée.

Émoticônes

Nous connaissons désormais tous les émoticônes : ces petits icônes ayant pour but de faire transparaître une émotion.

Cette nouvelle option de BigBlueButton permet aux utilisateurs de changer leur icône de statut pour refléter un état émotionnel, souvent en réponse à une question du formateur.

Exemple : le formateur dit à haute voix : “Vous comprenez tous ce qu’est le droit à l’oubli ?”. Chacun peut alors mettre un pouce vers le haut 👍ou autre émoticône. C’est également très utilisé pour lever la main 🙋 lorsqu’un apprenant souhaite poser une question.

Partage d’écran

Le partage d’écran de BigBlueButton peut se faire en partageant :

  • L’écran entier
  • Une fenêtre uniquement
  • Une zone spécifique de l’écran

Sous-titrage

Le sous-titrage permet à un formateur d’écrire des sous-titres en temps réel ou différé afin de permettre aux apprenants malentendants ou bien ceux d’entre nous ne pouvant pas écouter la session sur leur ordinateur de réécouter la session de cours avec les sous-titres.

Atelier de travail

L’instructeur a la possibilité de créer des groupes de travail (sous groupes) permettant de séparer les apprenants en plusieurs groupes, dans lesquels chacun d’entre eux pourront communiquer, partager leur écran, le tableau blanc, etc.

Cela peut être très utile dans le cas d’un brainstorming : le formateur demande à chacun des collaborateurs de réfléchir à la stratégie de crise de l’entreprise. Pour cela, le formateur va diviser la conférence en 3 groupes par département, afin que chacun puisse se concentrer sur les impacts d’une crise au sein de son département.
Le formateur a également la possibilité de passer d’un groupe à l’autre pour savoir où en sont les apprenants.

À noter que l’enregistrement des groupes de travail n’est pas encore disponible mais en cours de développement par l’équipe BigBlueButton.

Messagerie instantanée

L’espace de discussion public ou privé permet aux apprenants comme au formateur d’échanger entre eux de façon écrite : idéal pour poser des questions sans interrompre le formateur.

Tableau blanc partagé et partage de document

Alors que le partage de document permet simplement au formateur de partager un document (Powerpoint, PDF, etc.) avec les utilisateurs; le tableau blanc partagé permet quant à lui à plusieurs utilisateurs d’interagir sur un seul et unique tableau blanc.

Les tableaux blancs partagés représentent une étape de plus vers un environnement d’apprentissage positif, dans lequel les apprenants sont amenés à interagir entre eux comme ils le feraient en formation présentielle.

Notes multi-utilisateur

Les notes permettent à l’utilisateur de prendre des notes sans sortir de sa classe virtuelle (pour utiliser un éditeur de texte par exemple). Elles peuvent également être créées de façon partagées par le modérateur, afin de transcrire une information importante à l’écrit sans pour autant l’inclure dans le support de présentation. Les autres utilisateurs ont ainsi la possibilité de compléter la note créée par le modérateur.

Une plateforme open source sous licence LGPL

Cette licence permet à n’importe quelle organisation publique ou privée d’utiliser BigBlueButton sans payer de redevance ou quelconques frais annexes à l’auteur du logiciel. Elle permet également d’intégrer l’outil à d’autres logiciels propriétaires en toute légalité.

En revanche, il est important de bien comprendre qu’open source ne signifie pas gratuit pour autant. Dans le cadre de la mise en place d’un dispositif de classe virtuelle, il faudra vous assurer que votre service technique (la DSI) est en mesure de mettre en place et héberger un tel outil ou bien que votre prestataire digital learning ait la compétence permettant le déploiement et la maintenance de BigBlueButton.

Un outil compatible mobile

Le point faible de BigBlueButton réside principalement dans son utilisation multi-device. Une application mobile Mconf-Mobile a été développée pour Android mais ne semble pas répondre aux besoins et attentes des utilisateurs : manque de fonctionnalités, non disponible sur iOS, etc.

L’équipe de contributeurs au projet BigBlueButton a travaillé sans relâche ces dernières années sur une nouvelle version incluant une interface HTML5 (et non Flash comme auparavant) permettant d’utiliser BigBlueButton aussi bien sur son ordinateur que sur sa tablette ou son téléphone. Cette avancée s’inscrit notamment dans l’abandon officiel du développement de Flash par Adobe en 2020.

Un système intégré

Du point de vue de l’e-learning, BigBlueButton a su se démarquer de son concurrent OpenMeetings en travaillant activement sur son intégration avec des LMS existants.

À ce jour, BigBlueButton est compatible avec les LMS suivants :

  • Atutor
  • Canvas
  • Chamilo
  • Docebo
  • Moodle
  • Sakai

Et bien d’autres outils comme Redmine, WordPress, Foswiki, etc.

Enfin, depuis novembre 2013, BigBlueButton est compatible avec la spécification LTI® (Learning Tools Interoperability). LTI est un standard d’intégration des applications riches d’apprentissage avec des plates-formes telles que les LMS. Cela permet donc d’intégrer théoriquement BigBlueButton avec n’importe quel LMS compatible avec la spécification LTI.

BigBlueButton à la conquête du mobile learning

Afin de s’adapter aux usages des apprenants d’aujourd’hui, BigBlueButton a désormais mis le mobile learning — l’apprentissage sur son smartphone — au coeur de ses développements.

L’interface de l’application a été repensée de A à Z pour être “mobile first” et fournir une véritable expérience unifiée : la prise en main est simple et l’expérience utilisateur sur mobile ne diffère pas de celle sur tablette ou PC.

Dans les mois à venir, l’équipe de développement va apporter de nouvelles fonctionnalités très attendues par la communauté à son interface HTML5 :

Atelier de travail : les ateliers sont des salles secondaires créées au sein d’une session de formation. Elles permettent de diviser un grand groupe en groupes plus petits, dans lesquels les discussions et la collaboration sont plus faciles.
Notes partagées : chaque utilisateur peut écrire des notes pour soi, ou bien les partager avec les autres
Fonctions avancés des tableaux blancs : afin d’annoter les parties clés de vos supports de formation
Sous-titrage : possibilité de sous-titrer la présentation pour les collaborateurs malentendants

Le futur des classes virtuelles

Comment dispenser une formation à vos collaborateurs de la façon la plus effective ? Comment créer un groupe de travail virtuel efficace réunissant des collaborateurs aux quatre coins du monde ? La réponse à ces questions relève d’un véritable enjeu stratégique pour l’entreprise moderne et apprenante de demain.

Une chose est sûre, le secteur de l’EdTech et les solutions technologiques qui en découlent sont principalement tirées vers le haut par les grandes universités qui investissent et innovent dans le domaine des classes virtuelles. BigBlueButton en est un très bon exemple puisque c’est un projet qui est né au sein de l’université Carleton au Canada.

Au delà de l’EdTech, la réalité virtuelle est une piste très sérieuse pour améliorer les moyens de collaboration dans le futur. Des solutions telles que Cisco Spark in VR — qui permet de rassembler des personnes dans une pièce en utilisant la réalité virtuelle — ne devraient plus tarder à être utilisées pour des fins spécifiques de formation initiale ou professionnelle.

Imaginez une classe virtuelle dans laquelle l’apprenant peut regarder à 360° les autres apprenants autour de lui, interagir avec eux dans dans des ateliers de travail virtuels (afin de ne pas déranger les autres apprenants), poser une question au formateur comme en formation présentielle, prendre des notes grâce à votre clavier physique compatible VR (comme le Logitech Bridge) ou encore rembobiner une partie du cours à un instant précis pour revoir une notion particulière.

Enfin, la réalité virtuelle augmentée permettra aux apprenants de suivre des formations pratiques manuelles en immersion totale grace au technologies telles que les dispositif haptiques ou encore le hand tracking/rendering : le fait de voir ses mains dans un casque de VR et de pouvoir interagir avec des éléments virtuels.

Suite à une forte demande de conseil sur les solutions de classes virtuelles disponibles, nous vous recommandons la solution Zoom. C’est une solution facile à prendre en main qui peut être mise en place rapidement.

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